Une fois n’est pas coutume mais à travers ce post et ceux qui le suivront dans les prochains jours ce n’est pas un groupe ou artiste que je vais mettre à l’honneur mais une organisation, une manifestation, presque un mythe, le Whitby Goth Weekend.

Un mythe qui atteint cette année ses 21 ans, il fut un temps où cet age était l’age de la majorité en France. Et oui ce WGW est un festival majeur, à plus d’un titre. Majeur mais plus qu’intéressant et surtout encore à visage humain. Avec cette ambiance d’un festival dont on revient avec cette indéfinissable impression d’avoir vécu quelque chose que l’on ne retrouve nul part ailleurs.

Si je vous en parle aujourd’hui alors qu’il n’a lieu qu’en avril (du 23 au 26), c’est simplement que j’ai envie de vous mettre un peu l’eau à la bouche et vous encourager à vous organiser pour aller y faire un petit tour.

Un petit coup d’oeil sur le line-up et si vous êtes fan de Vanke alors vous allez être très intéressés par cette tripotée d’artistes (jeunes et moins jeunes, légendaires pour quelques uns) qui vont se succéder sur scène dans le nord lointain du Yorkshire (la région pas le chien) tout près de Middlesbrough à la même longitude que la frontière danoise. Au printemps il fait encore un peu frisquet mais croyez moi l’ambiance y est très chaude.
Dans ce line-up, je vous ai sélectionné quelques groupes qui même s’ils n’ont pas de nouveautés toutes fraiches à présenter sont toujours très intéressants à voir sur scène et pour cette semaine à se rappeler à nos chères oreilles de rockers. Pour aujourd’hui, presque « à la louche », deux heureux sélectionnés : The Birthday Massacre et Ashes To Angels.

Dégustez et on en reparle dans mon prochain post.

Une nouveauté qui n’en est pas une tout en étant toute neuve ???
Un morceau qui m’a été donné par un post de Julianne Regan (All About Eve) sur mon mur FaceBook et qui est vraiment ce que pour moi un DJ peut faire de mieux, c’est à dire remixer en « mashup » deux titres n’ayant vraiment rien à voir et en faire un bijou.
La base d’abord, le « Severina » de The Mission, un classique de ma culture goth dirait Zistor, en tout cas un classique tout court pour ceux qui s’interressent un tant soit peu à la musique rock des 80’s. Et le mix avec l voix de la belle Marina Diamandis aka Marina And The Diamond, mi Lana Del Rey mi Katy Perry, jeune gréco-galloise de 30 ans aujourd’hui qui poursuit sa petite carrière musicale outre manche (3 albums à ce jour). Ce mix donc, un titre de 2012 extrait de son deuxième album et qui sous les doigts de fée de Jud3rman se supperpose à la perfection à l’extrait du tout premier album de The Mission qui date lui déjà de 1986. Il est à noter que la voix de Julianne Regan (citée plus haut) et celle de Marina Diamandis se marient elles aussi à la perfection)

1986+2012=2014, gothrock+popgirl+Jud3rman=jewel, voici deux équations qui nous donnent notre découverte du jour dans notre Musical Box

Je ne sais pas si notre bon Judd3rman a eu l’idée de ce mix après avoir vu ces deux photos mais même le maquillage est raccord entre Wayne et Marina !

Electro Dance disait Zistor ! C’est vrai que c’est une tendance forte de ce début d’hiver. Vous le savez on adore laisser trainer nos oreilles un peu partout et cette fois-ci c’est en Belgique que nous nous sommes arrétés. Enfin, pour l’annecdote je vous raconte comment Lost Frequencies est arrivé jusqu’à mes oreilles. Ami de longue date avec Jo Casters (Poesie Noire) qui maintenant officie au sein de Mostiko/CNRRecords, c’est un petit post de celui-ci qui m’a permis de découvrir ce titre et son original. Le son plutot soft de la production m’a surpris venant de Jo mais j’ai apprécié. Je sais, l’étiquette « rock » n’est surement pas appropriée ici (c’est ce qui a retardé un peu la publication de ce post) mais d’un autre coté on ne pouvait pas passer à coté d’un si bon remix de ce titre de Easton Corbin, chanteur américain de country music pure souche.

Mais qui sont/est ce(s) Lost Frequencies ? Un extrait de la présentation presse et vous en saurez autant que moi :

« – Le producteur belge Felix de Laet a rapidement été reconnu pour produire un nouveau style de musique. Il a fait ses débuts il y a 3 ans après avoir reçu son tout premier MacBook Pro. Élevé dans une famille de musiciens, Felix jouait du piano avec son frère dans son enfance. Dans les productions de Lost Frequencies, on retrouve des influences Hip Hop, Jazz et Drum’n Bass. Il aime incorporer des vieilles tendances dans des remixes des plus excitants, cette passion l’a mené à la production de ses propres morceaux. Avec plusieurs titres qui sortiront sur Armada et recevant un large soutien sur Youtube, Lost Frequencies ne tardera pas à percer dans le milieu de la musique électronique. -« .

Si on rajoute à ça que le prodige a 20 ans, on lui souhaite une longue carrière.

A découvrir donc en ce début d’année, avant que le mainstream s’en empare si ce n’est pas déjà trop tard !

Un des premiers posts de 2015 pour une news de fin décembre 2014 qui n’en est pas vraiment une, et qui plus est, nous annonce la disparition d’un groupe que personnellement j’aimais beaucoup.
Sur la route depuis 2008, notre trio suédois nous avait servi l’année dernière un album « grandiose » dixit les Inrocks. Et c’est vrai que cet album était plutôt bon. Aujourd’hui c’est avec un réenregistrement du titre « Twine » que le groupe nous dit au revoir. Séparation méditée et par consentement mutuel, abandon du nom Museum Of Bellas Artes et continuité dans la production musicale mais sous d’autres cieux, d’autres noms, d’autres styles peut être.
A suivre donc en cette nouvelle année qui commence, en faisant confiance à Alice Luther et à sa bande (Joanna Herskovits et Carl Leonard Öhman) qui ont juré de continuer à faire de la musique pour notre plus grand plaisir.

En ce début d’année, va-t-on réconcilier avec ce post Zistor et Vanke ? Là est la question !
Tout d’abord, il n’y a pas à les réconcilier car loin de nous l’idée qu’ils seraient fachés. Ensuite il est bien possible que ce super-groupe fasse plaisir aux deux lascars. Les voix féminines pour Zistor et le style goth-rock pour Vanke (ou le contraire, je ne sais plus !!!).
On parlait de super-groupe car nos trois « Sirens » sont loin d’être des inconues, Liv Kristine, Anneke Van Giersbergen et Kari Rueslåtten était respectivement chanteuses de Theatre of Tragedy, The Gathering et The 3rd And The Mortal dans une autre vie.

Pas grand chose ne filtre quand à ce projet qui risque fort de ne vivre que le temps d’un album et d’une tournée. Une autre façon de gagner sa vie avant de repartir vers d’autre cieux surement. Il y a une quinzaine d’année qui aurait cru que les hardrockeuses, chanteuses de groupes se revendiquant du plus pur hardrock et militant pour la reconnaissance de ce style à part, assureraient leur reconversion en chanteuse à voix (Tarja Turunen), ou en chanteuse d’easy listening (Kari Rueslåtten) ou pop rock (Liv Kristine, Anneke Van Giersbergen) plus roche d’une Lena Katina (T.a.t.u.) que de la musique distillée par leurs groupes respectifs. Vous me l’auriez prédit que je ne vous aurais pas cru, mais c’est la vie, les temps changent et les personnes aussi !

Au revoir 2014, bienvenue 2015, année qui comme la précédente reservera son lot de surprises musicales dans notre merveilleuse Boite à Musique. Meilleurs voeux à toutes et tous !

Et n’oubliez pas, pour 2015 arborez les couleurs de The Musical Box, notre Tshirt de soutien se trouve ici, merci d’avance.

Eclectique & féminin pour cette dernière louche de l’année. Avant que vous vous frottiez au récapitulatif Zistorien de l’année 2014 (fin d’année oblige), je vous propose une descente (aux enfers ?) dans les méandres de la pop à voix féminines que finalement j’aime bien aussi et qui a sa place dans The Musical Box.

Aujourd’hui ce sont Pris, Emilie Burns, Purple Nail, Indiana et Chvrches.

Certains pourront peut être se demander comment on peut passer de Ten à Chvrches en deux posts. Comment on peut appécier ces deux choses en même temps ! Vous voyez cela est tout à fait réel, c’est comme aimer un un film comique et un film d’art et d’essais. Ouvrons le champ des possibles, ne soyons pas sectaires, et cela en toutes occasions.

Ce sera ma conclusion de cette année de posts pour The Musical Box, bonne fin d’année, je vous laisse entre les mains de Zistor, à l’année prochaine !

Revenons dans un monde plus civilisé et un peu moins agressif, laissez moi vous présenter une petite nouvelle déjà repérée par notre Boite à Musique et qui devait passer par le test de l’écoute en boucle pour savoir si on ne se lasserait pas trop vite.

Chloé Black c’est 33% de Lana del Rey, 20% de Banks, 20% de Amy Winnehouse et le reste d’originalité et de perfection.

Tout le monde en parle (même nous!), et on lui prédit (même nous) les plus belles choses pour 2015. Ayant à peine sorti un titre que la belle brune enflamme les charts indé outre-manche où elle vit. La belle a bien fait de quitter son Australie natale pour venir tenter sa chance en Europe avec son hymne au « Club 27 ».

Je vous le dis (comme tant d’autres), c’est un titre à ne pas louper et à intégrer immediatement à votre Disco/CD/Mp3-thèque. Souvenez vous on vous avait déjà fait le coup il y a plus de trois ans avec un certaine Lana, on ne s’était pas trompé !

Dans la serie  « ça graisse un peu » je continue mes propositions !  Premier album sous ce nom et digne d’intérêt en 2005, avant ils s’appelaient Passerby. Pour de sombres histoires de droits ils se renomment Flyleaf et entament une véritable carrière. Originaires du Texas (Belton, Temple), ils ne font pas dans la dentelle, mais peut-être guidés par les succès de groupe comme Evanessence le style semble s’adoucir un peu au fil du temps.
Ce quatrième album produit par Don Gilmore (Pearl Jam, Linkin Park, Bullet For My Valentine) est sorti chez Loud and Proud records il y a presque deux mois. Le temps de le digérer un peu, il se retrouve donc maintenant dans votre Boite à Musique. Entre les deux derniers albums, un grand changement s’est produit, le groupe a changé de chanteuse. La nouvelle venue (Kristen May exit Lacey Mosley) apportant une voix plus pop, plus enfantine, on pouvait craindre un peu pour le rendu du groupe mais non, de ce coté là tout va bien. Tout va bien aussi du coté du premier single extrait de l’album (Set me on fire, voir ci-dessous), petite merveille du genre, grosses guitares, péchu et sautillant à la fois avec un refrain plutot « reste en tête ». Pour l’album par contre, on sent l’essouflement sur la longueur et la glissade vers le trop pop n’est pas loin. Alors Flyleaf deviendait « Mainstream » ? Pas assez pour que cela passe sur les radios françaises grand public mais surement assez pour les USA.
Quoiqu’on en dise ce morceau « Set me on fire » fait partie de mon top Ten (sans rapport avec ma chronique précédente) du moment. Un peu entêtant il fait du bien dans la mievrerie des temps des fêtes de fin d’année !

Aie, aie, aie, je crois que je vais mettre un peu en rogne mon pote Zistor !

J’ai ici le contrepied parfait à sa dernière chronique. Mais que voulez vous on ne se refait pas, j’aime ces sonorités autant que Zistor aime les sons « Pastels« . Pour beaucoup le « Hard mélodique » est un hybride, une erreur de la nature, etc, etc. Non, je ne suis pas d’accord. On peut avoir de grosses guitares graisseuses avec des mélodies ciselées au couteau, un mélange parfait de claviers et guitares soutenu par un chant (masculin, rare dans cette catégorie) hors du commun.

Oui après 20 ans de carrière Ten est à son firmament. J’arrête là car j’entends déjà les diatribes de mon copain qui n’est pas tout à fait d’accord avec moi, mais tant pis pour lui et tant mieux pour moi (et vous !) Ten fera partie de la playlist de notre Musical Box, la liberté fait loi dans nos colonnes. Au fait, si vous voulez appronfondir la chose jetez un coup d’oeil sur la chronique de nos amis de Metal Integral plutôt dithyrambique, je ne ferais pas mieux. Pour l’écoute, chose rare, voici l’album au grand complet sur YouTube, Pour ma part je vous recommande les 4ème (Albion born) et 5ème titre (Sometimes love takes the long way home) de cet opus, bonne écoute.

3ème coup de louche pour Vanke ! Vous commencez donc à y être habitué. Façon parresseuse et rapide de rebooster la playlist de notre Musical Box quand celle-ci s’essoufle un peu. Alors ci-dessous la selection du moment de Vanke. Attention ! cela part un peu dans tous les sens, pour tous les gouts, et toutes les oreilles. C’est aussi ce que j’aime dans ma rubrique à la louche, vous proposer des choses différentes, à l’emporte pièce, sans justification ni explications, simplement parce que j’aime les titres ou les artistes. Après trois ans de chroniques et de sélections vous devez surement cerner le personnage et aimer (ou pas) ce que je vous propose. Une chose est sure dans cette petite sélection pas d’anciens sur le retour !!!

Dans la louche de novembre 2014, Ex-Cpos, Have Mercy, Outrageous Cherry et Thomas Giles (BBAM), à vous de jouer maintenant.

Je crois que je suis le préposé à l’exhumation des vieilles gloires. On a déjà parlé ici d’Ultravox, je viens de vous sortir le Robert Plant, allez encore un petit s’il vous plait ! Vous allez être contents, Billy Idol ça vous dit ? Non, alors attendez sagement la prochaine chronique de Zistor qui lui vous ravira surement d’une news de derrière les fagots qui sera surement une gloire dans quelques temps, c’est pour cela que je l’admire il a le chic pour ça.

Ici pas de future gloire, mais plutot ce qui fut une ancienne (gloire). Tout le monde connait Billy Idol non ? Pas vous ? Je paraphrase Wikipedia ou je vous y renvoie direct ? Rapidement ce qu’il faut retenir :

1 – Fondateur de Generation X avec Tony James (Sigue Sigue Spoutnik, compositeur de « Russian Roulette » des Lords Of The New Church, bassiste des S.O.M version « Vision Things ») groupe phare de la scène punk londonienne fin 70

2 – Star des années 80 avec ses deux premiers albums solo (« Billy Idol » et « Rebel Yell »)

3 – Eclipse totale de l’étoile suite à l’echec commercial de l’album « Cyberpunk » et une overdose maison qui faillit l’emporter.

3 bis – En France tout le monde connait un de ses meilleurs titres des 80’s grace à une pub pour une mutuelle (si si vous aussi vous l’avez fredonnée)

Donc depuis près de vingt ans  le monsieur est aux abonnés absents du monde musical, et oh miracle cette année un nouvel album. Et un nouvel album plus qu’honorable. C’est vrai qu’il est bourré de références au rock 80’s (« Love and Glory », »Postcards from the past »,…), c’est surement dû à l’age des protagonistes, Idol lui même, Steve stevens, Trevor Horn. Mais même si cela peut paraitre old school, l’inspiration est là.

Le seul petit hic pour ce disque c’est que la majorité des titres soit mid tempo, on a l’impression que le bonhomme se « NickCavise » (ça c’est un mot à moi !) c’est dommage car quand il enclenche le turbo (« Whiskey and Pills ») ça « envoie du bois » comme disent les guitareux. Mais la voix de Idol sur le mid tempo moi ça me plait aussi,  car en fait j’adore Nick Cave.

Hello, je viens de rajeunir de 20/25 ans ! Le téléportateur musical a encore frappé et j’adore ça !
L’anecdote est quand même que ce post m’a été inspiré par mon propre fils (28 ans) qui est plutot à l’écoute de ce que la jeune génération hype apprécie et qui m’a envoyé un petit lien pour que son « vieux père » écoute « ce truc » qui à priori plait beaucoup.

Donc me voici en train de cliquer et d’ouvrir mes oreilles aux sons de la nouvelle génération.

Et là, ca me tombe dessus, une hypnose parfaite, un voyage dans le temps qui me propulsa instantanément dans un univers qui fut baptisé à l’époque « Touching Pop » par E. Debaussart. Courant musical français, dérivé dans la cold wave anglo saxonne et qui sous la houlette de New Rose et de son label Lively Art produit une poignée de groupes qui renouvelèrent la donne dans le paysage rock pop français de l’époque. Je cite entre autre Mary Goes Round, Asylum Party (tiens, tiens!), Little némo, Babel 17, Collection d’Arnell Andrea. J’en ai déjà parlé il y a un an dans ces mêmes colonnes.

Donc aujourd’hui, et ce n’est pas pour me déplaire, tout ceci n’est pas mort et les pionniers cités ci-dessus peuvent être fiers de leur « descendance ».  Jessica93, consciemment ou pas porte les couleurs de ces pionniers. Geoffroy Laporte, celui qui se cache derriere le patronyme de Jessica93, crée et recrée un univers atmosphérique puissant matinée de différents styles « cold », on y retrouve un brain de S.O.M. (boites à rythme), des grosses louches de Touching Pop et quelquefois des pincées de Doom Métal (album Who cares ?). Ce bougre d’homme est passé maitre dans le maniement des boites à rythmes et autres loop machines, c’est fascinant et à la fois on aimerait que sur scène le groupe soit plus étoffé, mais au fait pourquoi ?

Asylum tourne en boucle chez moi, titre collant à la peau, pire qu’une ritournelle enfantine, procurant souvenir et plaisir, j’espère que vous l’apprécierez aussi en l’écoutant ici et dans le radio program de The Musical Box

Pour réveiller la mémoire des ancètres et parfaire la culture de plus jeunes, voici ci-dessous la quintescence de la Touching Pop late 80’s.

De retour après un petit break pendant lequel les clefs de la maison furent confiées, pour le plus grand bien de notre Boite à Musiques, à mon compère Zistor, me voici en train d’écrire une petite chronique sur un son que j’avais repéré bien avant de partir.

Un petit titre, « Can’t breath », nous venant directement de West Palm Beach Floride (oui je sais rien que ça et on commence à rêver) et perpétré par un duo de choc et de charme Jude. Ce titre proposé en prélude à leur prochain EP « The Bedroom » nous vient après « Chrystal » leur premier single qui était déjà de très bonne facture.

Electro beat lent et ultra doux, synthés lancinants coiffés par une voix vous transportant instantanément dans les airs, voilà la marque de fabrique de Jude. On pourrait contre argumenter que ce n’est que dans la vague du genre (Lorde, Broods) et que ce n’est qu’un groupe de plus dans la production actuelle des titres melancholy-pop, mais pour moi il y a ce petit plus indéfinissable (et qui est tout à fait subjectif) qui me dit que sans être le futur groupe du siècle Jude pourrait, si il reste dans cette veine, jouer un petit rôle dans l’histoire musicale à venir.

Début single comme on dit ! et pour moi coup de maitre !
Lizzy Burt (Blisters) et Claire Bones (Frieso) se sont accoquinées pour nous offrir ce titre plutot bien réussi.

C’est le premier son que ce duo nous donne en attendant le premier EP sur lequel elles sont en train de travailler et qui devrait normalement sortir pour le primtemps. A savoir qu’elles sont canadiennes (Winnipeg) et que donc le printemps sera peut être plus tardif que chez nous, va savoir, donc à suivre.
Pour l’instant cette petite nouveauté pleine de guitares et de voix féminines, chères à mon copain Zistor, me va bien et j’espère que le petit coup de pouce de notre webzine/webradio leur fera du bien.

Viscous Liquid c’est le nom du projet solo de Rhis Williams, un projet dans la veine shoegaze dreamy psychedelic tel qu’il le définit lui même. Dans les radars de The Musical Box depuis le début de 2014 puis un premier EP (« Songs for jealous lovers ») sorti en avril qui nous avait déjà bien plu. C’était très power pop avec une voix gentillette à souhait et une mélodie simpliste mais efficace (« if I go » & « WhenI see you »).

Aujourd’hui c’est la sortie d’un autre EP qui nous interresse « Infinity pool » et là, léger changement de cap, comme si leur héritage « Readingien » (Slowdive, Chapterhouse) leur était tombé dessus. Une évolution donc entre ces deux EP, et personnellement ce n’est pas pour me déplaire, je préfére un mur de son musical à une ritournelle poppy, quoique cela dépend de quel artiste on parle, mais là c’est plutot réussi. Viscous Liquid a reussi sa mutation et digéré alègrement le son de ses ancètres. Reading on t’aime, non seulement pour ton festival, mais aussi pour la pépinière de groupes que tu nous as donnée. Viscous Liquid est sur la première marche de l’ascension de cet escalier de la notoriété en rentrant dans la playlist de notre Boite à Musique, à eux maintenant de confirmer.

On est loin de la nouveauté là ! Et bien oui et non, nouvelle compilation d’un groupe culte que je ne peux m’empêcher de vous signaler. Donc du neuf avec du vieux si l’on peut dire.

L’occasion de (re)faire une petite culture musicale aux plus jeunes d’entre vous qui n’ont pas connu l’heure de gloire des Levellers. Comme ça juste pour le plaisir, juste pour le fun, juste pour me voir en video, si, là, juste au milieu, à coté du gars aux longs cheveux bruns, vous ne voyez pas, pourtant si j’y etais.

Donc pour l’histoire c’est ici (en anglais) ou ici résumé et en français. Et pour l’écoute c’est juste dessous et dans notre Musical Box.

Petit jeu de devinette, qui suis-je ?

J’étais membre d’un groupe mythique des 80’s

Je suis guitariste, compositeur, clavieriste, harmoniciste et chanteur. Je suis aussi producteur.

J’ai joué ou collaboré avec Morrissey, The The, Electronic, The Healers, Bryan Ferry, The Pretenders, Kirsty McColl, Jane Birkin, Talking Heads, Black Grape, Billy Bragg, Pet Shop Boys, Beck, Oasis, Electronic, The The et The Cribs, et d’autres encore !
J’ai un jeu de guitare créatif que l’on reconnait entre mille et qui a influencé quelques uns de mes compatriotes. Et cerise sur le gateau, j’ai failli être footballeur pro.
Mais non, je ne suis pas Julio (Iglesias), soyez plus rock quand même !
Mon album est sorti hier, le 6 octobre, c’est le second en solo, alors ? toujours pas ?
On m’a un jour proposé un max de billets pour reformer le groupe qui m’a permis d’accéder à la notoriété. En ce temps là, je jouais avec Steven Patrick M. mon pote de l’époque.
C’est bon, j’arrête, si vous n’avez pas trouvé, allez réviser vos classiques de la rock musique 80’s.
Pour les autres, tendez une oreille vers ce nouvel album qui sans être la perle du siècle, est plus qu’honorable pour le cinquantenaire que je suis. Du style j’en ai et on le sent bien sur cette dernière production.
Je serais en tournée à partir du 13 octobre avec un petit passage à Paris le 3 novembre au Trabendo.
Mais oui , c’est bien moi Johnny (Marr) mais vous aviez trouvé il y a longtemps, depuis la deuxième ligne n’est ce pas ?

Comment faire pour vous parler d’un groupe que l’on ne connait pas ?
Ne parlant pas couremment le suédois je n’ai pu découvrir l’histoire de ce groupe en détail. Ceci dit, je vais quand même vous faire partager le peu d’info que j’ai sur eux.

Solen, groupe suédois, originaire de Gävle, petite bourgade au nord de Stockholm, et formé de Erick Hillborg, Nils Dahlqvist, Gustav Karlsson, et Olle Darmell. Un son entre le post rock shoegaze pop et la pop rock cold electrique, tout ça pour vous dire que ce n’est pas vraiment définissable c’est simplement du bon son. Ils sortiront un nouvel album chez Playground Music (« Till dom som bryr sig ») le 29 octobre prochain et ils m’ont accroché l’oreille lors d’une de mes longues séances nocturnes de surf musical. Deux titres parus ces derniers mois « Solguden » (juin) et « Kom Kom Kom » (il y a une semaine) et chantés dans leur langue maternelle. Comme quoi le rock est universel !

Nous avions chroniqué un groupe indien le mois dernier (The Koniac Net), aujourd’hui c’est au Japon que nos oreilles ont trainé. Là aussi, quand on pense Japon, plein de clichés nous viennent à l’esprit et bien sur là aussi on se gourre grave. On n’a pas affaire ici à des perdreaux de l’année car le groupe existe depuis 2002 et produit des albums depuis 2004. Une production régulière d’ailleurs puisque aujourd’hui après dix ans de bons et loyaux services, ils en sont à leur cinquième. Aujourd’hui c’est facile quelques clics sur votre machine préférée et vous pouvez écouter toute la musique du monde presque sans intermédiaire et je vous avoue que sans le net les Avengers in Sci-Fi (アヴェンジャーズ・イン・サイファイ) ne m’aurait jamais eu comme auditeur car leur son, si bon soit-il, ne me serait pas arrivé jusqu’aux oreilles.

Le titre que je vous propose ici (Citizen song) a pour avantage de vous  permettre de découvrir les différentes facettes de ce groupe dont je ne pourrais pas vous conter l’histoire faute de connaissance suffisante (hé oui, ça m’arrive aussi !). Donc chant en japonais, son futuriste ou plus que classique, synthétiseurs en force mais guitares aussi avec un coté trés mainstream mais une compo finalement pas si facile d’accès, un savant mélange d’occident et d’orient, de classicisme et d’avant garde, bref une sorte de GloubiBoulga musical inclassable mais très interressant.

Ca y est, il sera bientôt là, à portée de main, ou de clic. Le nouvel album de Wayne Wussey enchantera bientot vos oreilles (premier single déjà chroniqué) et fidèle à ma flemme légendaire je vous propose la chronique d’Emmanuel Hennequin de Obskure Mag, car il en parle encore mieux que moi.

– En dehors d’intimes tournées en son nom propre et de la sortie d’un album de reprises que lui-même ne considère pas comme véritablement « solo » (Bare, 2009), Wayne Hussey, cinquante-six ans, a ruminé jusqu’ici l’idée de s’affirmer en solitaire plus qu’il n’a abouti, dans le cadre ainsi défini, à forme créative. Songs of Candlelight & Razorblades, en quatorze exposés, comble cette lacune et dessine peut-être un avenir hors Mission. Seul le temps le dira. Le combo dont il reste le frontman, en tout état de cause et sauf vents contraires, restera actif – au moins – jusqu’en 2016-2017. Des apparitions en festivals sont annoncées, déjà, pour l’année prochaine.

Dès lors, Songs of Candlelight & Razorblades marque un virage. Dans l’attitude et, bien sûr, dans le parcours. C’est la première trace officielle, en format long, de cette envie ancienne et qui projette vers l’avant sa personne plutôt que le patronyme Mission, entité qu’il a maintenue contre vents et marées, quelles qu’en soient les configurations humaines, de 1985 jusqu’à nos jours (sauf période d’abandon : 2008-2010). – lire la suite

Et pour ne pas oublier, je vous rappelle que ce bon Wayne sera en concert chez nous à Angers pour les trois ans de The Musical Box et cela deux soirées de suite le 14 et le 15 octobre prochain.

En bonus voici un nouveau morceau très expérimental et qui pourrait désarçonner plus d’un fan, mais qui nous plonge dans un univers plus qu’intéressant, listen to the sound and « keep the faith » !

Je cherchais depuis longtemps la possibilité de placer un petit mot sur cette artiste dans The Musical Box sans me faire traiter de tous les noms d’oiseaux connus des « rocker ». Car si T.M.B. est plutôt à classer dans les webzine musicaux consacrés à la musique dite « rock », les chroniqueurs de ce très bon blog (!) ont quelques fois leurs oreilles et leur coeur touchés par d’autres sortes de musiques.

Beaucoup qualifieront la musique de Sia de maintream mais tant pis. Un  peu d’histoire quand même car notre artiste ne sort pas de nulle part. Cette australienne, fille d ‘un éphémère membre des Men at Work, évolue dans le monde de la musique depuis les années 90, d’abord au sein d’un groupe acid jazz (Crips), puis comme choriste pour Jamiroquai et Massive Attack, et enfin sur des projets solo en parallèle avec sa participation à l’aventure  Zero 7 groupe mid-tempo britannique dont zistor vous a fait l’éloge. Des collaborations fructueuses, elle en fera tout au long de sa carrière (Rihanna, Beyoncé, C. Agillera, etc …).

En France c’est avec David Guetta qu’elle sort de l’ombre apparaissant sur le tube « Titanium » entre autre. Aujourd’hui je pense que vous ne pouvez pas la louper avec ce titre « Chandelier » qui est présent dans beaucoup de playlists radiophoniques et qui personnellement me touche et ce d’autant plus que la dame s’est fendue d’une version piano/voix sublime (qui efface toutes les covers entendues à ce jour), elle m’a décidé à oser braver les hypothétiques critiques que j’essuierai en osant cette programmation dans notre Boite à Musique.

A noter aussi la performance de cette jeune danseuse (Maddie Ziegler – 11 ans) dans le clip que diffuse également vos chaines musicales préférées.

Mais je ne vais pas vous laissez comme ça en manque de Rock’n’roll. Cette chanson est trés profonde et a suscité une multitudes de cover comme je l’évoquais plus haut. En tant que fidèles lecteurs vous savez que j’apprécie aussi les sons plus graisseux flirtant avec le rock métal. Un groupe français ayant sa base non loin de chez nous s’est essayé à la reprise de ce morceau et à mon humble avis c’est un des meilleurs covers de ce morceau. Les chiffres ne trompent pas, près de 30000 vues sur YouTube pour la reprise en un mois alors que le groupe a du mal à atteindre les 2000 avec le titre phare de leur album. Finalement c’était une bonne idée cette reprise, en plus maintenant ils vont être dans la playlist de The Musical Box. En tout cas ça nous fait plaisir à nous.

J’étais moi même en culottes courtes quand le bonhomme a commencé sa carrière, c’est vous dire. Pour un webzine axé sur la découverte et la nouveauté on est un peu à coté de nos cheminements habituels.

Pas si sur, car un bon nombre de nos auditeurs n’ont pas forcément connu ou cultivé une culture musicale remontant aux années soixante. Pas sur, car un peu habitués à suivre de près l’apparition de nouveaux groupes ou artistes, on a délaissé depuis longtemps le son des dinosaures. On se retrouve aujourd’hui à parler de Temple en faisant référence aux sons qui les ont amenés là ou ils en sont, et au passage on n’ose même plus poser une oreille sur un disque d’un ex Led Zep.

Alors j’ose, j’ose vous conseiller le nouvel album de Robert Plant qui loin de garder les cendres d’un groupe qui ne se reformera jamais, explore , accommode, revisite, cette mémoire musicale avec une vision ouverte sur la world music actuelle. Un paquet de vieux cons comme moi diront surement du bien de cet album, certains pour être dans le politiquement correct du musicalement rock comme il faut (rappel) et d’autres comme moi parce qu’ils le pensent vraiment.

2014, Robert Plant, The Musical Box, improbable mais objectivement en accord !

Encore une petite escale et je serai vraiment de retour pour une nouvelle saison de The Musical Box. Je pose mes valises quelques temps à Berlin et là je trouve un disciple qui fait mieux que le maitre, car le maitre ne produit plus grand chose (et encore) depuis plus de 15 ans et continue à vivre sur ses acquis, qui de plus, ne sont pas totalement les siens.

Donc rien qu’avec la première partie du nom du groupe de ce groupe vous devriez avoir trouvé de qui je parle. Oui, c’est bien d’Eldritch et des Sisters Of Mercy, vous avez gagné.

Ici Merciful Nuns perpetue la légende jusque dans le look et les intonations de la voix. Ni sosie, ni imitateur, ni même tribute band, juste fan (peut être un peu trop). Mais c’est tellement jouissif de s’imaginer que S.O.M. s’est réincarné.

La réincarnation n’est elle pas de facto dans l’imaginaire Gothique ?

L’album Meteora VII sort le 12 septembre chez Solar Lodge

Rapidement, sur la route du retour, afin d’être tout frais pour reprendre une année de chroniques et de programmations radiophoniques je vous fais part de cette petite découverte exotique mais avec un petit gout de déjà entendu. En bon fan Dominus Mortalis est très imprégné de la musique de ses mentors. Exotique car cela nous vient du Portugal, le groupe bien que largement engagé dans la production ne gagne pas sa vie avec sa musique mais cela viendra peut-être un jour. En tout cas il perpétue la tradition du rock dit Gothique dans leur pays et ça je trouve que c’est plutôt sympa car en plus c’est fait avec une certaine classe.
Pour les forts en thème voici ce que le porteur du projet Dominus Mortalis dit de sa musique :

– « A constitutional tendency to gloominess or depression,a sad thoughtful state of mind, pensiveness, a gloomy character. If any, I would like people to qualify my music as melancholic goth. It seems I tend to write about the darkest side of the living and fantasise about the ones which already departed ».

Voilà c’est dit. Une fois de plus on oeuvre en découvreur dans The Musical Box pour le bonheur des artistes et de vous même, du moins, je l’espère.

Qui a dit « vintage » ? Qui a dit « on dirait un « vieux Mission », voir un « Sister »?

Personne … On n’aurait jamais osé …

On n’aurait pas osé, parce que même si cela était vrai, c’est tellement bien que l’on préfère déguster plutôt que de critiquer.  Et là en dégustant nos pensées s’envolent et on imagine notre brave Wayne s’efforçant de faire passer ses titres écrits seul dans son coin à un Eldrich plus enclin à incarner à lui seul Sisters of Mercy qu’à tendre une oreille vers ce qui aurait pu être des morceaux du deuxième album du groupe.

Aujourd’hui trente ans plus tard, j’ai vraiment l’impression que Wayne Hussey est à l’aise dans ses pompes et qu’il (re)vit une époque bénie pour la compo. Au fil du temps il nous a gratifié d’un paquet de titres plus ciselés les uns que les autres, dans l’air de l’époque, dans le feeling du personnage. Là c’est comme si il avait retrouvé le stylo qui lui avait permis d’écrire les titres de « First and Last and Always » avec en plus la maturité du musicien qui n’a plus rien à prouver.

Joli titre que ce « Wither on the Wine » en prélude à l’album « Songs Of Candlelight & Razorblades » qui devrait sortir en septembre juste avant sa gigantesque tournée européenne. Joli titre que je ne manque pas d’installer dans la playlist du Maxiton Sound et dans la programmation de votre radio préférée. Bonne écoute