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Un avant gout de l’album (Love) qui paraitra en mai. Cette production de Damon McMahon alias Amen Dunes magnifie la sensibilité et révèle la sensibilité du bonhomme. Pour le cerner je vous recommande la lecture de son interview réalisée par nos amis de « Vice« . Toujours hors du temps et des modes, à mille lieues de ce qui est évident, c’est un objet musical non identifié comme toutes les productions de Damon en somme. Echo, réverbération, saturation, et autres procédés sonores ont toujours été les mets les plus dégustés par Amen Dunes et je pense que la bidouillerie acoustique sera encore de la partie pour le prochain album. Une résonance profonde en nous, voilà ce que ce titre entretient, un chemin musical hors du commun et un plaisir tout aussi bizarre à ressentir parce non évident à la première écoute. On pense à quelques pointures du psychédélisme (mais non je n’ai pas en vieux con cité Syd Barrett) à l’écoute d’Amen Dunes et si cette référence peut vous faire trainer les oreilles du coté du early seventies grand breton alors le tour est joué. Bonne écoute

Voilà de la pop comme je l’aime. La petite mélodie insouciante qui reste dans la tête pour la journée mais qui sonne bien rock grâce aux guitares saturées. Slaughter Beach, ils avaient déjà sorti un titre sur leur YouTube à l’automne 2013, qui bien qu’intéressant n’avait pas la force médiatique de ce « Spinning Globe ».
Vous allez voir qu’encore une fois The Musical Box vous a déniché, un titre qui pourrait bien faire sinon le tour du monde au moins celui d’Europe. Dignes descendants de groupe comme Snow Patrol, les Slaughter Beach comme le nom du group ne l’indique pas sont danois. Par contre leurs trois patronymes fleurent bon le pays du Lego (Nikolaj Westi, Hasse Mydtskov et Mads Emil Aagaard), trio de base, leur musique est plutôt élégante.
Ils prennent juste leur envol, 1117 vues sur YT, 661 amis sur FB, on ne peut pas dire que l’on a affaire là à des stars. Est- on en train d’assister à la naissance d’un bon groupe pop ? On verra, pour l’instant savourons ce single goulûment jusqu’à plus soif et suivons d’un oeil la carrière de ces jeunes danois en espérant pouvoir les découvrir sur scène lors d’un festival cet été quelque part sur nos terres.

Voilà une chronique qui va être très facile à faire, ou pas ! Il y a des choses comme ça qui arrivent de nulle part et dont on ne sait rien.
Soundcloud est pour nous qui nous gavons de musiques un outil extraordinaire. Si vous croisez ce flux d’info musicales avec les blogs de fans comme le notre et les émergences de médias plus officiels et installés il y a des moments où l’évidence est là. C’est ce qui se passe avec ce titre et cette artiste.
L’artiste, Béa, pas d’info, à part le fait qu’elle soit née à Amsterdam de parents britanniques.
Le titre, pas d’info à part le fait qu’il soit apparu comme ça sur le Soundcloud comme par enchantement et repris par un certain nombres de blogs à l’écoute de nouveautés comme notre MusicalBox.
Comme par enchantement est le mot car ce titre nous enchante, la seule photo circulant sur la toile aussi.
Et si on contribuait au Buzz nous aussi …

Petit post pour détendre l’atmosphère et reconnaitre un peu que certaines émissions de télé peuvent encore procurer des frissons à de vieux briscards comme nous. Je parle ici de The Voice, mais attention, la version anglaise. Ici pas de Mika, Garou et autre Pagny pour jouer les maitres du jeu. En Grande Bretagne c’est un cran au dessus, Ricky Wilson (Kaiser Chiefs) Tom Jones (oui je sais c’est loin tout ça), Will.i.am (Black Eyed Peas) et Kylie Minogue (oui, oui, celle du duo avec Nick Cave) ou alors peut être suis je de mauvaise foi ! Bref, en tendant les oreilles et les yeux vers le programme de la BBC, j’ai découvert un brin de fille plus que douée, et je crois que je ne suis pas le seul car la prestation dont je vous parle a été revue plus de quatre millions de fois sur YouTube.
Je ne passe pas la brosse à reluire à ce télécrochet mais simplement je dis que quelquefois les dieux de la musique éclairent les studios de télé.
Une reprise (cover) comme souvent lors de ces émissions, mais pas n’importe quel cover et surtout pas une reprise à l’identique loin de là ! Du haut de ces 16 ans, la belle écossaise avec sa harpe a revisité le tube de l’été dernier signé Daft Punk, « Get Lucky ».
Un tel succès outre-manche que le 16 mars dernier, la belle après avoir enregistré une version studio du titre, publiait sur son FB une vidéo postée sur YouTube par ses soins. Super son et de jolies images, et le Vanke a encore craqué lui qui adore le son graisseux de certains groupes classés Heavy. Antinomique ???
Finalement, le tout dans cette histoire, c’est de savoir si cela vaut un post dans notre Musical Box, qu’en pensez vous ?

*Depuis la première parution de ce post, notre The Voice à nous en bon copieur a proposé le même genre d’adaptation à la française de ce même titre « Get Lucky ». Là le cran est 20000 fois en dessous et je préfère oublié d’avoir vu et entendu ça. Et si jamais vous l’avez par hasard aperçu, purifiez vous avec nos amis de Hélia ! lol

SPAIN – Sargent Place

Voilà le genre de musique qui est pour moi en dehors de toutes les modes et étiquettes et qui me fait fondre instantanément.

Cela n’a rien à voir avec The Mission ou Temple, rien à voir non plus avec Gesaffelstein ou Daft Punk. Ce  n’est pas une question de structure, de mélodie, de son, de … c’est juste une question de feeling, bref je craque.

Depuis 20 ans à chaque album il y a ce genre de sentiment qui réapparait dès qu’un titre de Josh Haden et de sa bande entre dans mes oreilles. Il faut dire que le bougre a été à bonne école car Josh n’est autre que le fils du grand contrebassiste de jazz Charlie Haden (le bain culturel a été ici profitable).

Je ne vais pas m’étendre sur la chose musicale aujourd’hui, car le dimanche on se la joue plutôt à la cool dans la Boite à Musique et que je vais me « lover » dans mon fauteuil club avec un bon cocktail et le dernier album de Spain en écoute sur la stéréo comme on disait dans l’ancien temps. Un conseil, faites comme moi !

BROODS – Broods

Un premier titre à l’automne 2013 « Bridges » et un second « Never gonna change » en janvier 2014, et enfin un EP qui vient de voir le jour. La Nouvelle Zélande pour toile de fond, et un « mini » groupe composé d’un frère et une soeur. Le décor est planté, on va pouvoir s’intéresser d’un peu plus près à Broods. La famille Nott originaire de Nelson donne à la pop, car il s’agit ici vraiment de pop, quelques superbes morceaux et ce dès sa presque première tentative car avant Broods les frangin/frangine faisaient partie d’un joli petit groupe (The Peasants) qui s’était débrouillé pour gagner quelques « radio crochet » dont le Smokefreerockquest music competition en 2011.

Split fin 2012 de The Peasent et création en famille de Broods début 2013 (Caleb & Georgia Nott). Ils s’acoquinent avec le producteur du moment en NZ (Joel Little) et nous servent « Bridges » qui une semaine après sa sortie avait totalisé la bagatelle de 200 000 écoutes en streaming. Les radars de MTV repère le manège et qualifie le titre de « a bittersweet synth-pop echo chamber ». Ce qui devait arriver arriva et Broods se retrouve propulsé dans le haut des Charts NZ.

Février 2014, la consécration, ils sont chroniqués dans The Musical Box ! (NDLR : non,ça c’est une « private joke »). La consécration c’est plutôt le fait d’avoir été élu meilleur single de la semaine début février 2014 sur le iTunes Store. Jolie voix sur de jolies compositions, reposant à souhait, certains diront « un peu mièvre », le duo de Broods nous donne quelques moments de bonheur musical et c’est ça finalement le plus important. A découvrir !

1984 : Sortie du 1er album « Subsequent Pleasures » tiré à 500 exemplaires
2014 : Un certain nombres d’albums (19 hors live et compilation) plus tard ils sont toujours là ou plutôt il est toujours là car du trio de départ, Ronny Moorings, Anke Wolbert et Pieter Nooten seul Ronny a résisté à la dure loi du temps et du système.
Fin 2012, le Clan avait signé un album de reprises aussi prévisibles qu’insipides ou presque, enfin rien qui ne vale vraiment la peine d’être nommé dans notre Musical Box. Tout le gratin goth-rock-indie y passait : Sisters of Mercy, Depeche Mode, Radiohead, Siouxie and the Banshees et même New Order seul titre qui pour moi sortait du lot.
Aujourd’hui, pour peut être fêter les 30 ans de carrière, un nouvel opus qui n’a vraiment rien à voir avec le précédent. La preuve vous le retrouvez ici, dans nos colonnes, c’est déjà un gage de qualité, du moins on le croit. C’est un album captivant, un saut profond dans le gothique tendance electro obscurément brillant. Une atmosphère si particulière à ces romans tragiques dont on subodore la fin mais que l’on déguste avec un mélange d’impatience et de sérénité. Il y a des perles dans cet album, « Kiss and tell », « She is falling in love ». Des perles qui aujourd’hui, au 21 ème siècle, trente ans après « l’invention » de cette classification gothique, prouvent que ce genre n’a rien perdu de sa pertinence artistique et de sa superbe. Avec cet album Le Clan of Xymox prend en référence le Clan of Xymox (celui de « Médusa » ou de « Creatures »). Alors amateur ou non de cette frange si particulière de la rock music, essayez une dose ou deux de cet album du Clan, vous ne serez pas déçus.

HOCKEYSMITH – But blood

Que cela doit être dur de sortir de sa Cornouaille natale, de se faire remarquer musicalement parlant car on a envie de pouvoir percer et vivre de sa musique. Les deux soeurs Hockeysmith (Annie et Georgie) seraient elles en train de réussir ce pari fou ?

Début en 2013 avec deux titres « Now I want to » et « Let’s Bang », et aujourd’hui ce morceau « But Blood » mêlant duo de voix plutôt dans la douceur et riffs acides de guitare un peu noisy, le tout sur une rythmique répétitive et pas très orthodoxe. Un gros mélange, une tache musicale, une soupe de sons qui finalement donne naissance à une vraie image sonique.
Y’a pas, elles savent y faire et du coup on les remarque, ça arrive même jusque dans nos oreilles de chroniqueurs indépendants de The Musical Box. Et pourtant c’était pas gagné d’avance, nos deux jeunes filles vivent dans une caravane, non loin d’une ferme prés de Falmouth (UK), c’est vous dire si le chemin va être long mais, aujourd’hui ça y est leur son a dépassé les frontières de la Cornouaille, de l’Angleterre, surement aussi de l’Europe …

Il y a un an pratiquement Little Daylight nous dévoilait un petit titre dansant, festif et sautillant à souhait, de l’electro-pop-dance comme on l’aime dans la lignée des sonorités délivrées par l’album de The Wombats. A l’époque Hand Clap Movement écrivait : « Cette bombe synthé comporte un refrain très fort, ainsi qu’un léger, mais constant côté jungle. Les chants féminins chevauchent les percussions tribales à la perfection, dégageant au passage une énergie à laquelle on n’échappe pas ». Et ma foi, tout ceci est plutôt vrai.

Le groupe s’était formé quelques mois plus tôt après que ses membres aient passé pas mal de temps en studio sur des remixes de Passion Pit, St.Lucia ou encore Edward Sharp. Ils nous viennent de Brooklin, lieu cher au coeur de mon compère Zistor, et on leur promet parait-il un grand avenir. En juillet, ils nous gratifiaient d’un nouveau titre « Glitter and gold » dans la même veine. Ces deux titres figurent d’ailleurs sur leur mini-album « Tunnel Vison » sorti lui en aout dernier.

Et aujourd’hui, encore une petite perle d’electro-dance avec ce « Siren Call ».

Une petit perle qui leur vaut les honneurs de notre Boite à Musique.

Une petite perle qui j’espère les lancera de ce coté ci de l’Atlantique. A quand une tournée européenne et on peut toujours espérer quelques dates en France ?

Allez, bonus, une petite interview centrée sur l’utilisation de leurs machines sur scène (sponsorisée par une grande marque de claviers).

GO SWIM – Call Sign

Attention, ici pas d’album, juste un titre. Un titre qui pourrait bien les faire plonger dans le grand bain nos Go Swim. Petite découverte sautillante,  les Go Swim sont basés à Belfast et sont issus comme c’est souvent le cas de relations inces-tueuses entre plusieurs groupes, Nakatomi Towers et Parachutes Over Paris, entre autres.

Groupe indé aux guitares omniprésentes et étourdissantes, Go Swim après avoir sorti l’année dernière suite à leur formation, le single « Halo » récidive aujourd’hui avec « Call Sign ». Ces petites guitares entrainantes font le travail et l’interaction voix fèminine/masculine enrobe le tout. C’est vraiment un beau petit single gentillet qui pourrait bien vous rester dans la tête avec un petit gout de « reviens-y » comme on dit chez moi.

L’équation découverte + nouveauté = The Musical Box est encore ici respectée.

ANBERLIN – Icon

On est un certain jour de 2002 et comme tous les jours aux US, des groupes se créent et des groupes disparaissent. Ce jour là quelques musiciens de Floride décident de monter Anberlin ! Certains membres jouaient déjà ensemble depuis 98 au sein de SaGoh. Après quelques changements de line-up le groupe se stabilise en un quintet composé de Stephen Christian le chanteur, le bassiste Deon Rexroat, le guitariste Joseph Milligan, le batteur Nathan Young et le guitariste rythmique Christian McAlhaney. Anberlin est un groupe de scène, à cette époque et encore pendant quelques années ils joueront en moyenne quelques 200 concerts à l’année.
En janvier dernier ils annoncent officiellement la fin du groupe ! Pourquoi ? Nul ne le sait précisément et le fait que cette annonce précède de très peu un nouvel album et une tournée pour le soutenir brouille encore plus les quelques explications de cet arrêt.

Les auditeurs assidus du Maxiton Sound du soir (en Europe) connaissent déjà quelques titres de cet album que je vous présente ici. Etiqueté rock Alternatif, j’estime que cette étiquette est trop étriqué face à la diversité des sons qu’Anberlin a su nous proposer au cours de ces dernières années et de leurs huit albums. On en est convaincu à l’écoute de « (fin) » plus proche d’un morceau de 30 Seconds From Mars que de Blink 182 première période. « Adelaïde » est quant à lui dans la veine de Jimmy Eat World. Bref, on peut élargir l’étiquette !
Vous savez bien qu’une chronique de Vanke est plus dans le ressenti et l’ambiance que dans l’analyse (c’est plutôt pour Zistor) alors si vous avez l’habitude d’aimer mes « sélections » je pense qu’il en sera de même pour Anberlin.

Ok c’est pas du « rock » ! Ok le morceau proposé ici n’est pas une nouveauté !

Mais c’est tellement beau, et en adéquation avec ce que je pense être de la musique (de film). Alors cela valait bien un post en ces temps un peu tardifs de diffusion de cette très très bonne série (Broadchurch) en France.

Et vous qu’en pensez-vous ? Est ce que cela a sa place de notre Boite à Musique ?

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Alors quand je dis Within Temptation, à ma gauche on me dit « rahhhh, je n’écoute pas de heavy métal, c’est de la musique de dégénérés » , et à ma droite on me répond, « ça du heavy ! C’est du easy listening un peu musclé, tout juste bon pour ma mère ». J’en déduis que je dois être au milieu de tout ce joli monde car moi j’aime bien.
J’aime bien effectivement ces riffs de guitare puissants, et j’aime bien aussi les mélodies plutôt popisantes que la douce voix de Sharon den Adel nous sussure à l’oreille.
Alors à savoir si Within Temptation reste le groupe que le métalleux adore détester, la réponse est oui, surtout que pris à part et sur le ton de la confession ce même métalleux reconnaitra qu’il écoute WT et que il se surprend même à detester l’aimer.
Plus métal que le précédent, à la croisée du passé et du présent du groupe, mélange savant de modernité et de classicisme rock avec une kyrielle d’invités d’origine très différente ce « Hydra » s’écoute très facilement. La perf d’Xzibit, rappeur à la base, n’est pas sans rappeler les meilleurs titres du genre post 90’s de Linkin Park.
Pour moi, sur le podium, le titre d’ouverture « Let us burn », Silver moonlight » heavy à souhait et ex-aequo sur la troisième marche « And We Run » (Ft. Xzibit) et Dangerous (Ft. Howard Jones). Je mets de coté l’excellentissime Paradise (Ft. Tarja Turnen) hors concours vu la troublante ressemblance avec Nightwish. Cinq titres au top et le reste, même si il y a quelques inégalités, de très bonne facture. Au risque d’en faire sursauter plus d’un, « Hydra » est un album chaudement recommandé par votre serviteur.

KYE KYE – Fantasize

Ils nous viennent d’une jolie bourgade de banlieue de Washington. Ils sont quatre, deux beaux-frères qui squattent les claviers et la batterie (Alex & Thomas), Thimothy qui officie à la guitare et une jolie mais néanmoins douée chanteuse (Olga) qui est elle originaire d’Estonie. Leurs influences, de leurs propres aveux, sont Sigur Ross, Deathcab For Cutie, Coldplay et M83 (!). En 2011, ils publient leur premier album « Young Love », il était produit par Eric Owyoung de Future de Forestry. La même année, ils nous offrent aussi, peut être l’avez vous déjà entendu, une cover du « With or without you » de U2 plutot sympathique.

Et aujourd’hui, un album qui tourne en boucle sur mes appareils de reproduction musicale. Zistor parlait pour les Casket Girls  » d’une recette qui plait toujours (voix angéliques sur un fond sonore apocalyptique) » et bien pour Kye Kye la voix angélique est là, premier bon point, et le fond sonore n’est pas apocalyptique mais plutôt electro-planant et rassurez vous, ça plait aussi. J’adore ces synthés profonds (intro de « softly ») et les petits rythmes doucement syncopés qui animeraient n’importe quel bar lounge à la mode. Petit piano en intro et rythmes electro accompagnés de sons synthétiques intemporels, un chant avec des reférences (involontaires ?) à certaines mélodies de Depeche Mode (walking in my shoes), superbe titre que ce « people ».
Kye Kye, un gentil petit groupe qui va égayer vos soirées hivernales, en bar lounge, ou au chaud à la maison. Un bon verre, le casque sur les oreilles et le calme pour la dégustation.

Il s’en passe des choses dans le monde ! Loin de nous l’idée d’être exhaustif mais là on aurait pu quand même le sentir. Cela date d’octobre 2013, sortie officielle, mais cela n’arrive que maintenant dans nos oreilles européennes, Méa Culpa. Donc aujourd’hui dans la ligne de mire de The Musical Box, Linus Young.

La première production d’un groupe c’est toujours quelque chose d’intriguant, on se pose plein de questions. D’ou viennent ils ? Qui sont ils ? Jouent ils depuis longtemps ? Est ce  un pur produit de l’industrie musicale ou alors se sont  ils fait à la force de la guitare en écumant les (toutes) petites scènes autour de leur lieu de naissance ?

Alors on va tenter de répondre à tout ça ! Et c’est pas sur que l’on y arrive … Ils viennent de L.A. (Los Angeles), c’est un duo F/H. Pour le reste c’est plus dur, mais il semblerait que ce petit duo possède derrière lui un staff de pro, entre autre un certain Manny Marroquin au mixage (Linkin Park, Lana Del Rey, 30 Seconds To Mars, Kanye West, …) et un batteur qui n’est pas un inconnu non plus, Matt Chamberlain (Frank Ocean, Jamie Lidell, Marina & the Diamonds, Mika,…). Si j’évoque en plus la vidéo support de ce « City of sin » qui a été tournée dans la Las Vegas Valley au Nevada avec quelques moyens semble-t-il, on aurait plutôt là, un produit plus que porté en avant par la maison de disque.

Et alors ? Pour le moment jouissons juste de ce titre qui est plutôt excellent, c’est une chanson qui réussit à combiner l’art indolent de groupes comme les XX et le classicisme peaufiné de guitares très « London Sound » qui sonnent à la perfection. Des voix inspirées de Bono pour lui et de  Marianne Faithfull pour elle qui s’entrelacent parfaitement, un travail dans les sons synthétiques très « au gout du jour » et une rythmique irréprochable. En résumé, le tube pop parfait. Le morceau que même les irréductibles rockers pourront écouter sans avoir à trop se justifier et que le père de famille pourra citer pour ne pas avoir l’air trop décalé par rapport à la génération suivante.

Tout beau, tout neuf, l’album de Mode Moderne !
Il est sorti le 21 janvier dernier (chez Light Organ Records) et avait été précédé à l’automne d’un single « She, untamed »

Ce single avait attiré mon attention mais je préféraiss attendre l’album pour juger plus en profondeur des possibilités de ce quatuor à la feuille d’érable. Ils  viennent de Vancouver, le Seattle canadien (rapport à la grisaille ambiante) et nous délivrent leur son depuis 2009, leur chanteur Philip doit avoir l’intégrale de Joy Division et des Smiths ainsi que tous les albums solo de Morissey ou alors cela serait une drôle de coïncidence … Vous l’avez compris Mode Moderne se nourrit d’influences post-punk 80’s sombres, morbides, grandiloquentes et légères à la fois. Donc pas de grande révolution musicale mais un attachement à l’univers rock-pop-goth de leurs influences.

Leurs compositions sont efficaces malgré la présence sous-jacente quasi instantanée des références, et on aime. On aime même beaucoup, et puis à part les vieux comme certains d’entre nous ou les érudits de l’arbre généalogique rock’n’rollien, qui va se plaindre de certaines ressemblances ? Qui des « jeunes » d’aujourd’hui va aller fouiller la discothèque de son père (ou de sa mère) pour découvrir les « idoles » de la génération précédente. Et si au détour d’un titre de Mode Moderne, la curiosité éveillée, on allait écouter « The queen is dead », alors j’en serais très content.
« Occult Delight » ne sera pas l’album de l’année 2014, mais est et restera une très bonne production indépendante qui pourrait ouvrir des horizons à leurs créateurs. Et en parlant de production petit coup de chapeau au passage à Joshua Stevenson (ex-Jackie O Motherfucker, Pink Mountain Tops) qui permet au groupe d’être plus consistant et moins sur le fil du rasoir comme dans l’album précédent.

Vanke, le retour !  je vais vous présenter le premier album estampillé 2014 !

Quatre titres de cet album sont déjà disponibles en écoute sur Deezer et  l’album, prévu pour sortir le 10 février, est déjà dans The Musical Box ainsi qu’en pré-commande sur iTunes.

Comme vous nous connaissez maintenant assez bien, vous savez que nous prenons notre rôle de détecteurs de talent bien à coeur et que régulièrement nous vous présentons des artistes improbables sortis d’on ne sait où, que nous les gratifions d’une chronique prometteuse. Et après ? me direz-vous. Et bien après, nous laissons le temps faire son travail et passons à autre chose, à d’autres découvertes ou à certaines valeurs sures. Mais attention, nous laissons toujours trainer nos oreilles de-ci de-là pour savoir si nos petits protégés ont confirmé les espoirs que nous avions placés en eux ou à contrario nous ont un peu déçu.

Rappelez-vous c’était en novembre 2012 et Zistor signait une chronique sur Temples, depuis de l’eau a coulé sous les ponts et des milliers de notes ont retenti à nos oreilles, quelques chroniques ont été écrites dans votre Boite à Musique et Temples a fait son petit bonhomme de chemin. Comme je vous l’annonçais en préambule l’album sort incessamment sous peu et enchantera vos oreilles bientôt. Comme l’évoquait Zistor il y a 15 mois tout ça est très marqué post 60’s et en fermant les yeux vous pourrez vous croire revenu quelques années en arrière dans des caves du Soho de la grande époque ou flânant dans l’authentique Carnaby Street qui n’était à l’époque qu’une petite rue plus ou moins bien fréquentée du West-End. Sans redécortiquer la musique de Temples pour vous surligner les différentes influences je peux vous dire que les fans de cette époque apprécieront grandement et que les newbies d’aujourd’hui aussi. Laissez vous aller, et après avoir jeté un coup d’oeil sur un vieux « The Prisoner » avec Patrick McGoohan ou un récent mais nostalgique épisode de « Life on Mars » (version britannique), plongez vous dans cet album plus que remarquable de Temples

Une fois n’est pas coutume mais je ne résiste pas à l’envie de vous parler de ma petite virée nocturne d’hier soir. Me voilà parti pour revoir live Gaëtan Roussel que j’avais bien apprécié sur la scène du Festival Du Bout Du Monde il y a deux ans. Pour une fois j’étais plus qu’à l’heure, donc en mesure d’apprécier pleinement le groupe qui ouvrait (cela ne m’arrive pas souvent non plus). Sans plus d’info, car non annoncé, un grand dégingandé rentre sur scène avec ses acolytes et se présente comme étant les Coming Soon, et là commence un des meilleurs set « découverte » de cette dernière décennie. Hé oui, je ne connaissais pas et j’ai pris une claque. J’ai apprécié du début à la fin, tant les compos que la voix, tant les mélodies que la prestation scénique décalé du chanteur, tant les choeurs que l’electro beat syncopé.
Voici donc le pourquoi de cette chronique, qui sera sans doute pour moi la dernière de l’année laissant la place comme d’habitude à Zistor pour notre bilan annuel. Pour tout vous dire, ca m’a rendu le set de G.R. un peu insipide, trop formaté, trop calculé bien que parfaitement en place et joliment mis en lumière (trop de light tue le light quand même !)
Donc à la sortie de ce concert je me suis offert tout chaud cet E.P. (vinyl, svp) auprès de notre ami vocaliste qui assurait lui même le service après vente sur la table du merchandising. Un bon investissement et une joie à l’écoute de tous ces morceaux. Donc de grands encouragements pour que vous fassiez de même après avoir dégusté ce morceau.

Statistiques et documentations à l’appui, Zistor vous dévoilera le Top 2013 de notre Boite à Musique en ces derniers jours de décembre, pour ma part, et en totale subjectivité je vais vous faire part de mes choix.

2013 pour moi c’est les albums de :
The Mission
Placebo
Bajinda Behind The Enemy Lines
Frontline Assembly
30 Seconds To Mars
New Model Army
Marble Sounds

Et en découverte, Glassbody et nos amis cités plus haut, Coming Soon.

Je pense qu’étant vraiment personnel,vous ne retrouverez aucun de mes must(s) dans le bilan 2013, mais si vous aimez le Maxiton Sound du soir vous ne pourrez qu’apprécier  ces choix.

A l’année prochaine !

Je vais devenir le spécialiste des « vieux » (entendez « vieux groupes ») si cela continue !
C’est vrai que régulièrement je vous parle d’une reformation ou d’une réapparition de tel ou tel groupe des 80’s/90’s ayant ainsi survécu aux années 2000.
Aujourd’hui c’est un peu particulier car il s’agit de groupes français, fer de lance d’un mouvement des « last 80’s early 90’s » (comme disent les anglais) que l’on a connu de près car soutenu et produit en concert dans notre bonne vieille ville de l’ouest de la France (Angers)
C’était en 1991 et le milieu musical français frissonnait au doux nom de « Touching Pop » pour qualifier un son innovant entre rock et easy listening pour certains et rock et electro techno beat pour d’autres. Un label pratiquement dédié au mouvement est même créé (Lively Art – filiale new wave/coldwave/electro de New Rose). En ce temps là Zistor et moi officiions au sein d’une radio, certes locale, mais très connue de la région ouest et avions organisé un concert « Touching pop » avec en tête d’affiche nos héros du jour Little Némo et Babel 17. Concert mémorable avec un autre groupe de la mouvance, Asylum Party. Ce concert reste aujourd’hui encore un grand témoignage de cette époque avec quelques titres de ce live figurant sur la réédition de l’album « Celeano Fragments ». Arrêtons de se raconter les vieux souvenirs de notre lointaine jeunesse et prêtons plutôt attention à ce qu’ils nous ont donné en cette année 2013, soit plus de 20 ans plus tard, nos héros de l’époque.
Tout d’abord Babel 17 avec un album sorti au printemps au doux nom de Leviathan (interview plutôt sympa ici). Un Très très bon disque donc à déguster sans modération, très dense (avec un e et non un a !)) et qui est bourré d’une énergie débordante. Un extrait en live avec « Harmony by confict »

La suite de cette petite chronique c’est avec Little Nemo que nous allons la passer. Même combat pour eux, un nouvel album en 2013 pour un groupe touché par la grâce « touching popiène et emporté avec elle dans les années suivantes. Une résurrection que ce « Out of the blue », incarné ici par le titre « Last sunset ».

Décidement quand les vielles gloires décident de reprendre du service pour le fun ou pour le son c’est plutôt sympathique et mature. Donc encore un bon album, je ne pense pas que l’aura sera la même que dans les années de braises mais ils le mériteraient. La roue tourne, les modes changent, mais la musique reste une forme d’expression capable de vous transformer et les musiciens des artistes …

Hello à tous, non ce n’est pas le groupe du futur avec un morceau hors du commun !

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c’est simplement Vanke qui s’y colle pour pousser son coup de gueule et vous tenir au courant. Vous avez peut être (surement) constaté des anomalies dans le fonctionnement du site depuis les 3 décembre. En effet nous avons été victime d’un piratage en bonne et due forme de notre site chéri. Les posts de décembre ont disparu et à la place notre gentil pirate a laissé sa pub (site de jeu en ligne) sur la page d’accueil. Cela n’a duré que quelques heures, car nous avons rectifié ces manipulations le plus rapidement possible. Suite à cette première réparation le site a été bloqué complètement (représailles ?), et là merci les sauvegardes car nous avons dû tout réinstaller. Cela a duré une petite journée ! Moralité : perte de temps et interruption des chroniques.

A Day To Remember

Que ce soit Zistor ou moi même lorsque nous rédigeons ces petites chroniques qui égayent votre vie musicale, nous le faisons au feeling et « sans filet », donc pas de brouillon ni de double, ensuite réécrire quelque chose change complètement le feeling du premier jet. De plus, ce site est un hobby et notre temps n’est pas extensible, si bien que les moments passés à remettre sur pied notre bébé après ce piratage a fortement entamé notre capital temps. Ceci dit nous n’allons pas vous faire passer à coté de nos sélections musicales à cause d’un petit c.. qui s’amuse à pirater notre site.

The March Violets, Shadowplay Festival 22/07/11

Voici donc  les artistes que nous avions chroniqués pour vous en ce début décembre : Trentemoller, A Day To Remember, et The March Violets. Ils sont donc en écoute ici et en programmation sur le Radio Program.

Au passage une petit de pub pour nos émissions respectives de soirée, n’oubliez pas d’aller jeter une oreille sur le Maxiton Sound et dans le Zistor Express de 20h00 à minuit tous les soirs.

VESSELS – Elliptic

Vessels

A nouveau un  petit coup de projecteur chez nos amis grand bretons du coté de Leeds. Après les petits jeunes mais néanmoins talentueux Glassbody, laissez moi vous parler de Vessels.

Oui, je sais, prononcé à la française ce nom n’est pas très engageant. Vessels donc, est un de ces représentant de cette vague post rock orientée electro. Né en septembre 2005 sur le split de A Day Left, le groupe attendra 2006 pour sortir un premier EP de 5 titres qui lui permettra de démarcher un peu et de voir un petit avenir s’ouvrir devant lui. En effet au printemps 2007 le groupe est cité par la BBC Radio One comme un des groupes les plus prometteurs du pays. Depuis, deux albums, enregistrés au USA sous la houlette de John Congleton à la production (Cloud Nothing, Swans, Explosion In The Sky). Ils ont par la suite participé entre autre au Glastonbury Music Festival sur la fameuse BBC Introducing Stage (2011).

Et voici aujourd’hui un nouvel EP qui aura au moins comme titre de noblesse d’avoir été sélectionné dans la play-list si courue de The Musical Box. Comme dans toute production dite post rock , pas de voix et plein de trouvailles pour faire oublier cet état de fait. Joliment orchestrés et mixés, ces 5 morceaux vous donneront du plaisir à l’écoute, pas facile d’un premier abord. Electro oui, mais pas trop, et la présence de guitares est là pour le prouver. Un bon 15/20 de la part de Vanke pour cette production aussi invendable auprès du grand public qu’un disque de Chantal Goya auprès de hard-rockers. Donc le mot d’ordre, sachez écouter et apprécier Elliptic.

Ma mémoire me fait défaut, mais je ne sais plus si je vous ai déjà parlé de The 69 Eyes ?
Et bien s’il avait fallu trouvé le bon moment pour le faire c’est bien en cet automne 2013 où sort en double CD une superbe compilation. Tout y est, du fameux « Gothic Girl » au controversé « Borderline » en passant par le très Eldrichien « Sister of Charity » qui est très régulièrement en programmation dans le Maxiton Sound du soir

The 69 Eyes est comme son nom ne l’indique pas un groupe finlandais, avec déjà une vingtaine d’années au compteur car c’est dans les early 90’s que celui-ci émerge. Dès que l’on pose les oreilles sur une de leur production le qualificatif « gothique » vient immédiatement à l’idée mais eux revendiquent plus des inspirations rock du genre Stooge, Doors ou Mothorhead, chacun jugera. Voix grave, gros riffs de guitares graisseuses et nappes de synthés aussi flamboyantes que sombres pour moi la filiation est plus qu’évidente.

Cette compilation montre toutes les facettes de ce groupe qui, malgré tous leurs efforts, n’a jamais eu le succès qu’il méritait. En effet on se souvient de la très belle production de leur dernier album studio (X) en 2012 où ils avaient priorisé l’aspect pop et catchy (Borderline). Ils auraient dû pouvoir sortir avec cet opus de l’audience sectorisée « Goth Hard », peut être leur manque-t-il un peu de chance ou tout simplement d’un coup de pouce plus appuyé de leur Label.

Pour le coup de pouce nous on est là (à notre niveau) !

Alison Moyet

 

Juste un petit post, comme ça au détour d’un surf, je découvre le dernier album d’une égérie 80’s (encore une).

Une voix que j’avais adoré au sein de Yazoo, puis perdu de vue dans la suite de sa carrière solo pop easy-listening. Un titre accrocheur, et un album de bonne tenue, est-ce suffisant pour venir faire un tour dans notre Musical Box ? Pourquoi pas ?
Alison Moyet finalement, après réflexion, tu m’as manqué et je redécouvre aujourd’hui pourquoi Yazoo était un très bon groupe.

 

VNV Nation

Voici un groupe que j’adore ! Mais ça je pense que vous le saviez déjà en temps que fidèle de The Musical Box et du Maxiton Sound.
J’avais fait un petit post le 6 novembre 2011 (2 ans déjà …) pour la sortie de l’album précédent. 750 jours plus tard, rebelote, pour vous dire quoi, exactement la même chose, fidélité quand tu nous tiens !

Ce neuvième album est dans la continuité du précédent (reviews), les rythmes sont toujours aussi entrainants et vous font irrémédiablement onduler de tout votre « body » et Ronan Harris est toujours le roi de la mélodie sucrée/salée. Avec son compère Mark Jackson ils nous font le meilleur brownie d’EMB actuellement. Si vous en avez l’occasion, ne manquez pas le seul set français du groupe le 13 novembre prochain au Divan du Monde à Paris, mais encore un fois, allez-y avec la ferme intention de vous laisser emporter par la dance electro-pop digne des meilleurs Depeche Mode, Soft Cell (de la grande époque) et Pet Shop Boy matinés de Front 242 ou de Poesie Noire.

Un petit trailer de cet album « Transnational » et en prog dans la Boite à Musique le titre ci-dessous « If I was »

GLASSBODY – Alone

Glassbody

Attention découverte !

Attention coup de coeur !

Un jour, du coté de Leeds, on a laissé trainé nos oreilles de rock-bloggeurs et on est tombé là-dessus. Glassbody ou le futur du rock british. Une année 2012 riche en événements pour ces jeunots. De petits concerts de deuxième division à divers tremplins rock plus ou moins importants, Glassbody se construit une réputation dans le milieu rock de Leeds, et au final ils gagnent le plus important, le « Centre Stage Competition » qui leur ouvre les portes de deux grands festivals, Leeds et Reading. A la fin du tremplin, le batteur en pleine euphorie s’est exprimé de la sorte « “It was just crazy when we won, it didn’t even feel like real life anymore »

En route pour la gloire donc sur la « Introducing Scene  » de la BBC. Nonobstant leur jeune âge, les membres de Glassbody écrivent des titres aux mélodies intelligentes et ciselées. Un grand homme a dit « la valeur n’attend point le nombre des années » et avec quelques siècles d’avance bon sang qu’il avait raison le Pierrot (Corneille). Peut être avait-il eu des visions d’avenir sur la musique des années 2010s.

Alors qu’ils devraient être  en train d’user leurs jeans sur les bancs du lycée (Allerton Grange school), ils créent un son et un jeu spectaculaire, dramatique, déchirant, épique et intime évoquant un objet musical non identifié évoluant entre le Coldplay de la grande époque et Radiohead.

A vous quatre, Jamie Clarke, Theo Cookson, Cameron Fraser et Jared Laville, bon vent sur les chemins tortueux du rock’n’roll. Vous êtes bien partis, le plus dur peut être, sera de confirmer, mais on est confiant ici dans notre Musical Box.

Un petit tour ici pour écouter le 1er LP.