Du retard à rattraper, j’en ai ça c’est sur. Cet été, si j’en avais eu l’occasion, je vous aurais fait un petit post sur White Lies.
Si vous connaissez ce groupe , il y a de grande chance que vous l’ayez découvert en première partie de Coldplay lors de leur tournée « Viva la Vida European Stadium Tour ». Ou alors ce fut peut-être juste avant Kasabian au Stade de France en première partie de Muse. A moins que vous n’ayez assisté à certaines dates de la tournée de 30 Seconds to Mars. En tout cas la maison de disque a fait son boulot pour lancer les White Lies en France.
Naissance officiel du groupe en 2008 mais les deux compères, Charles Cave et Jack Lawrence-Brown à l’origine du groupe jouent ensemble depuis 2005. Tout deux de North Ealing à Londres ils se sont connus à l’école et ont commencé leur aventure sous le nom de Fear of Flying à l’âge de quinze ans. En 2007 exit Fear of Flying bonjour White Lies. Depuis deux albums, celui ci « Big TV » est le troisième. Dans la bonne spirale depuis 2009, encensé par la critique de l’époque, ils évoluent dans un style que certains comparent à Joy Division, Editors ou Interpol.
Big TV est un bon résumé de leur talent, entre post punk et cold wave, bien que se rapprochant (trop ?) de la pop, la musique de White Lies est accrocheuse. C’est fortement rythmé, froid sur les claviers, à la mode 80’s (Killing Joke), simple et efficace sur les plans guitare. La voix, caverneuse à souhait, d’Harry McVeigh, est taillée pour ce genre de musique. White Lies pourrait si le vent tournait un peu en sa faveur jouer une division au dessus à l’avenir, si bien sur, le grand public suit.