Ça monte, ça monte dans le classement du BEST OF THE BEST OF 2013 !
Aujourd’hui, c’est la découverte de celui qui reste à la plus mauvaise place : le pied du podium.
(Je vous rappelle que ce classement est très sérieux. Il a été élaboré de manière méthodique, à partir des best of 2013 des meilleures publications rock mondiales qui constituent des références reconnues aux quatre coins de la planète : Rolling Stone, Spin et Pitchfork (USA), NME, Q, Uncut, Mojo, Clash et The Guardian (GB), Les Inrocks et Magic (Fra), Mondo Sonoro (Esp), Rumore (Ita), Oor (P-B), Humo (Bel), Chartattack (Canada) et l’Australien Rip it Up) .
N° 4 : DAFT PUNK – Random Access Memories (Columbia)
On pouvait se douter que Daft Punk figurerait en bonne position dans le bilan de l’année 2013. Voilà un disque qui a été unanimement salué à sa sortie. Fans de rock, d’électro, de dance-music et même les radios grand public : tous ont crié au chef d’œuvre ! Dans les best-of, il n’est pas nommé album de l’année, mais se hisse sur le podium de Mojo, des Inrocks, de Rolling Stone et The Guardian.
Le quatrième album de Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo est un disque plein d’ambition, qui ose des références intellos (le parallèle entre le circuit numérique et le neurone, l’informatique et la psychanalyse, Terrence Malick) tout en jouant une musique abordable finalement très dansante et nourrie par le funk des 80’s et la disco des 70’s. On s’immerge dans une ambiance musicale très commerciale et accrocheuse, mais dont les arrangements et le travail d’écriture préalable ont été savamment organisés par deux musiciens maniaques et obsessionnels.
La nouveauté réside dans l’utilisation de vrais instruments plus que d’électronique, et l’utilisation de voix prestigieuses et de grands collaborateurs : Nile Rodgers, Paul Williams, Giorgio Moroder, Pharrell Williams, Todd Edwards, DJ Falcon, Chilly Gonzales, Panda Bear et Julian Casablancas. Une dream team !
Succès planétaire en tout cas. Même Vanke l’avait applaudi dans nos colonnes. Et pourtant je peux vous l’assurer : il n’est pas vraiment l’archétype de l’amateur de disco !
Après le Best Of The Best OF 2013, voici également la suite de mon classement personnel, le ZISTOR TOP 10.
N° 4 : VAMPIRE WEEKEND : Modern Vampires of The City (XL Recordings)
Assurément un des poids lourds de l’année. Il est pourtant rentré chez nous par la petite petite porte. Rappelez vous notre chronique incendiaire du premier single « Diane Young ». Mais au fur et à mesure des écoutes, de la découverte des différents singles (« Step », « Ya Hey », « Unbelievers » et plus recemment « Worship You ») ou d’autres perles moins connues (« Everlasting Arms », « Finger Back » ou « Hudson »), on discerne à quel point ce disque est riche. A une époque où le concept d’album ne veut plus dire grand chose, voilà un disque qui contient 7 ou 8 chansons essentielles. Difficile de faire mieux.
Cinq ans après leur déjà acclamé debut-album, Vampire Weekend a beaucoup muri, et évolué d’un rock très preppy et étudiant vers un style musical plus universel, qui mélange le rap, le dub, la world, la pop et le rock. Le binôme Rostam Batmanglij et Ezra Koenig fonctionne parfaitement Le premier est parvenu à bâtir un ensemble sonique indestructible, solide, ample et majestueux, qui permet au second de poser sa voix et ses textes dans des conditions idéales pour les mettre en valeur.
La hauteur et la puissance au service de la sensibilité et de la sincérité. Un mariage parfait.
Vivement demain ! On attaque le podium …