Mine de rien, c’est presque le point final de notre grand bilan du meilleur de l’année 2015 !
On découvre aujourd’hui le deuxième du BEST OF THE BEST OF 2015.
Je vous rappelle que ce classement très sérieux est constitué par la somme des choix des meilleurs disques de l’année des plus grandes revues musicales mondiales.
N°2 – TAME IMPALA – Currents. (Modular)
C’est l’indiscutable second de ce classement. Très en avance sur son suivant, il aurait même pu avec quelques points supplémentaires devancer le premier.
Oui mais voilà, il manque des premières places à son actif. Tame Impala apparait vraiment dans tous les bilans de l’année, quasiment tout le temps dans le top 10, mais seulement deux fois à la première place, beaucoup moins souvent que le vainqueur que nous découvrirons bientôt. Seuls les Anglais de Q et les Australiens de Rip It Up ont élu Currents Meilleur Album De L’Année. Ce n’est pas assez, même si Clash (GB), OOR (Hol), Les Inrocks (Fra) et Humo (Bel) l’ont placé sur le podium.
Le mieux est de leur laisser la parole : « Kevin Parker is still writing the prettiest melodies in the world » (Rip It Up) ; « a near-perfect album in a body of already remarkably impressive works » (Clash) ; « le magnifique Currents explore un psychedelisme électronique, mélancolique et futuriste dont on n’a toujours pas fait le tour » (les Inrocks).
Évidemment il faut saluer ce qui constitue quand même une immense reconnaissance pour Kevin Parker, qui a fait le pari avec ce troisième album de ne pas se renouveler et de partir à l’aventure dans un nouveau registre. Une pop synthétique douce et poétique, gorgée de la sève de l’adolescence des années 80 et des phéromones de la dance-musique actuelle.
Un somptueux ensemble très sophistiqué au final, mais constitué à partir de chansons simples.
Découverte également du ZISTOR’S TOP 10, mon Best Of 2015.
N°2 – BEACH HOUSE – Depression Cherry. (Sub Pop)
Et c’est encore un choix qui s’avère très personnel. A ma grande surprise d’ailleurs, puisque je m’attendais à trouver Beach House bien au dessus de la 36ème place qu’ils occupent finalement au classement officiel …
Tant pis pour les autres. Restons égoïstes et gardons pour nous le grand bonheur et l’émotion ressentis à l’écoute du cinquième album du duo de Baltimore. On pourrait même dire DES albums car Thank Your Lucky Stars, le petit frère né quelques jours après Depression Cherry, mérite aussi d’être cité dans le bilan des réussites musicales de 2015.
Après une longue attente de trois ans depuis son prédécesseur, ce nouveau disque ne révèle pas de surprise ni de bouleversement. Beach House déroule avec une maitrise parfaite sa dream-pop atmosphérique. Victoria Legrand chante de manière féérique sur les accords et arpèges d’Alex Scally. Le tout est produit dans une impressionnante reverb de cathédrale par Chris Coady.
Il émane de ce disque une ambiance onirique, mais plutôt sombre et tourmentée. C’est ce qui différencie Depression Cherry des premiers disques de Beach House. Un côté toxique, une âpreté latente, conséquences d’un son plus dense et triste . Les chansons sont hantées, incantatoires, éblouissantes, à l’image de Sparks ou Space Song qui constituent les sommets de ce disque .
Une évolution insidieuse, qui ne fait que confirmer à quel point le duo est devenu essentiel.
Avant dernière page aussi pour L’ANNEE DU VANKE, les musts de l’année 2015 que Vanke a classés mois par mois.
En novembre , le disque du mois est Thula Borah « Hope For Disapointement ».
Vous pouvez tout savoir sur ce disque en relisant sa chronique ici.
Et il ne reste plus que deux jours pour découvrir le meilleur album de l’année 2015…