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ILIJAZ – Fresh Water

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Le hasard fait quelquefois bien les choses, la bière aussi. Je m’explique, et je romance un peu c’est normal !

Depuis fin mai un titre tourne régulièrement sur mes objets technologiques (ordi, smartphone et lecteur mp3) et je ne sais pas comment vous en parler car ces artistes sont plutôt « hors normes » par rapport à notre Musical Box. Alors je me retiens et je me dis que peut être la vie fera que vous aussi un jour vous irez à la rencontre de ce morceau par vous même.

Et puis vacances obligent, on traine, on discute, on boit quelques bières (voir plus haut), on rencontre … Et presque par le plus pur des hasards, un soir dans un bar ou sur un quai de port on tombe sur le  saxophoniste du groupe dont le morceau stimule vos oreilles depuis deux mois. De là, quelques longues conversations s’enchaînent et je me dis que finalement même si l’étiquette « rock » ne peut en aucun cas être coller sur Ilijaz, vous aussi vous avez le droit de déguster cette musique.

Mais avant petite présentation, tout ce qu’il y a d’académique car directement extraite de leur dossier de presse :

« Ilijaz est un groupe de jazz fusion bas-normand formé en septembre 2010. Les 5 membres du groupe se sont rencontrés dans les Jams-Sessions du Bistrot du Palais à Caen. Influencé par des artistes tels que Electro Deluxe, Panam Panic, RH Factor ou encore par des grands noms du jazz comme Miles Davis (période électrique) et Herbie Hancock, le groupe trouve son unité autour du groove, et vous invite à découvrir son univers. Après avoir fait ses armes dans divers bars et cafés concerts, Ilijaz commence à se produire en festival (Festival de Jazz de Ouistreham, programmé au Festival Jazz sous les pommiers)
et à collaborer avec d’autres artistes comme avec les rappeurs d’ASM (A State of Mind)

Voilà, vous savez tout ou presque, il ne vous reste plus qu’à écouter et à ouvrir votre esprit. Vive les vacances !!!

 

Petit coup de pouce : le EP d’Ilijaz est disponible ici et si vous voulez mieux les connaitre c’est ici

Sinead

Vous savez certainement que j’ai un petit faible pour cette artiste, je l’ai suivie du coin de l’oreille depuis trente-cinq ans et je pense que cela ne s’arrêtera pas comme ça.

Souvenez vous c’était il y a plus de deux ans et je vous faisais l’article sur l’album précédent et lui souhaitais qu’il lui redonne gout à la vie. A priori mes souhaits ont été entendus si l’on en croit le look de la miss sur le visuel du nouvel album qui sort ce mois ci (voir au dessus). C’est bien elle, avec perruque et cuir, photographiée par Donal Moloney.

Elle nous sert ici un album surprenant mais tellement plaisant et audacieux. C’est l’été, les vacances, mais pour une perle comme ça venant d’une artiste « de ma génération » je veux bien reprendre du service pour quelques lignes afin de vous le présenter, le nouvel album de Sinead O’Connor est à se procurer très vite …

Rappelez-vous un post de 2012 notre avis n’a pas changé depuis et nos braves danois sont toujours dignes de figurer dans la Boite à Musique, ne serait ce que dans une chronique d’été flemmarde du Vanke qui poste quand même en vacances.

Musique, oui ! Baratin , non ! Mais plaisir musical intense c’est sur !

Voici le type même d’album dont on pourrait parler des heures tellement il y a de choses à dire. Sur l’artiste tout d’abord, présent sans y être tout en y étant, figure emblématique de la pop anglaise depuis vingt cinq ans. Puis sur sa musique et ses évolutions et circonvolutions, sur les influences fluctuantes d’album en album, de titre en titre. Après cinq ans d’attente voici une pépite au milieu de l’été, 12 ou 18 titres suivant le type, « Classic ou Deluxe » à vous de choisir, de l’album. Personnellement je vous conseille la version « Deluxe » car les six titres supplémentaires sont aussi réussis que le reste et l’on sent bien que le choix des titres a du être difficile. Un dixième album très réussi qui permettra peut être à la jeune génération de rentrer dans toute la production artistique de ce personnage qu’est Morissey. De plus c’est aussi ce genre d’album que l’on aime écouter en été, hors de toute contrainte nous permettant de voguer librement sur les mélodies toujours aussi bien ciselées de l’ex leader des Smiths, mais ça c’était il y a déjà bien longtemps !

ALT FEST

Vnv Nation, Fields Of The Nephilim, Killing Joke, Front 242, Zeromancer, Parade Ground, Peter Murphy, Theatre Of Hate, Marilyn Manson, Gary Numan, Clan Of Xymox, The Eden House, The Cult, Peter Hook & The Light, Blutengel, Diary Of Dream, The March Violets, Attrition, ….

On dirait une playlist de l’ émission « Maxiton Sound« , un condensé sur scène de quelques uns de mes groupes préférés.

Alors je ne peux que vous encourager à casser votre tirelire, faire le voyage en Angleterre, et voir tout ce beau monde sur scène !

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CHILDSAINT – Dessert

Aller hop, on rebondit sur le post de Zistor, on est donc toujours dans l’hémisphère sud , à Perth, Australie avec aujourd’hui Childsaint. Fondé en 2013 par Chloe McGrath et Jane Azzopard, Childsaint s’étoffe ensuite avec l’arrivée d’un batteur (Ashlyn Koh) et d’un bassiste Rhian Todhunter).

Aujourd’hui le groupe nous distille une pop sombre, angélique, douce mais loin d’être fade et lisse. Un petit coup de coeur qui accompagne leur explosion au niveau de la scène rock internationale.

« Dessert », premier extrait de leur EP à venir nous a ravi par ses subtils mélanges harmoniques, ce genre de pop ténébreuse m’a toujours fait frissonner alors pourquoi pas vous ?

<iframesrc= »http://bandcamp.com/EmbeddedPlayer/track=1527406032/size=large/bgcol=333333/linkcol=e99708/tracklist=false/artwork=small/transparent=true/ » width= »300″ height= »150″ seamless= » »>Dessert by Childsaint

CH-ROCK-NIQUES

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Hello tous !

Pendant l’été on innove. Cette chronique n’est pas consacrée à un artiste ou à un groupe, ni a un lieu ou une oeuvre particulière, mais tout simplement à une chaine YouTube. Pas pour faire de la pub à notre cher diffuseur de vidéos en ligne mais simplement pour donner un petit coup de pouce à un pote qui si il a un peu de courage devrait vous distiller au cours des mois (et des années) à venir ses chroniques à lui dans un autre style que les notres. Tiens voilà une chronique sur des chroniques, pour les forts en thème cela ne s’appellerait il pas une mise en abîme ?

Donc notre Ch. a choisi un style plutôt très sobre, puisqu’il n’a pas choisi l’écriture mais la vidéo. La vidéo brute, tant pour l’image, que le son, que la mise en scène, que …
La vidéo simplement comme témoignage d’un moment live d’un artiste ou d’un groupe. Sans fioriture, juste un moment comme ça, passé dans une salle de concert, et qui selon lui est représentatif de ce qu’il a ressenti devant la scène.
Nous on trouve ça bien, en plus on est du même coin (49-Fr), mais il va falloir alimenter cette chaine régulièrement mon cher Ch. car maintenant les lecteurs de The Musical Box ne te laisseront rien passer. Made in Angers (ou ailleurs) propose nous un max de Ch-Rock-Niques, on trouve le concept sympa. Bienvenu chez nous, bienvenu dans notre Musical Box.

La chaine de Ch. se trouve ici

DEERS – Bamboo

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Repérées par Zistor, difusées donc dans le Zistor Express, les filles de Deers (Ana Garcia Perrote et Carlotta Cosials) avaient aussi attiré mes oreilles. Tout jeune duo, toutes jeunes filles, elles nous viennent d’Espagne, de Madrid exactement et elles jouent de la musique tout droit venue d’on ne sait où.

Une pointe de vintage 70’s, deux cuillères d’indie pop, une bonne dose d’anarchie et de l’énergie à revendre, mélangez et dégustez bien frais comme un mojito une soirée d’été. J’aime, on aime avec Zistor, et promis on va les suivre ces petites jeunettes pour votre plaisir et aussi pour le notre. Pourra-t-on dire l’année prochaine « on les a découvertes il y a déjà un an avec leurs titres démo » et se la péter un peu en se confortant dans notre mission d’éclaireurs de la « route du rock », je crois que oui ! lol !

Norvégiens ! Indie pop ! Jeunes pousses ! Eté ! …
Il ne m’en fallait pas plus pour vous proposer l’EP de Kid Astray qui est sorti le 23 juin chez Cosmos Music Group.

Le titre « Taking you with me » proposé ici dans sa version remix by 1987 est ce qu’il y a de mieux pour faire sautiller vos journées d’été, c’est dynamique, accrocheur et ralliera pour une fois vos amis « maintream » à l’indie. A écouter et à diffuser autour de vous, pour donner un petit coup de pouce à la bande d’Elizabeth Wu et de Benjamin Giørtz.

C’est l’été je vous dis, et les chroniques du Vanke s’en ressentent, elle sont de plus en plus courtes, mais pour l’instant elles sont toujours là! 🙂

Je n’aime vraiment pas les hommages post-mortem car je pense qu’il vaut mieux reconnaitre les talents du vivant de la personne plutôt que de s’enflammer à posteriori et être la plupart du temps avec une meute de pseudo journalistes à dire forcément du bien du défunt.

Mais là, je ne pouvais pas ne pas réagir, car ce type a bercé mon adolescence, imaginez vous à 12 ans découvrir ce chef d’oeuvre de la soul qu’est « Across 110th street », ce titre a tourné sur le pick-up et usé mes K7 durant de nombreux mois entre 72 et 75, il fait parti de mon « héritage » musical. La vie et l’oeuvre de Bobby Womack (c’était un grand, c’est sur) n’est pas ici le thème de cette chronique, sa disparition me peine mais sans plus, c’est le sens de la vie et « the show must go on ». C’est la possibilité qui m’est offerte de faire découvrir ce titre à une frange de lecteurs et d’auditeurs qui me motive le plus afin que ce titre berce certains moments (importants ?) de leur vie. Enjoy !

CAMP CLAUDE – Trap

Attention découverte !
Pop éthérée et plus qu’envoutante, la belle et ses deux acolytes (Diane Sagnier, Mike Giffts et Léo Helden) nous concoctent du fond de leur studio le genre de musique que j’aime le plus en ce début d’été. Origine Paris, mais mixité artistique se logeant en France, USA, Angleterre et Suède. Mixité musicale aussi,  avec ce savant mélange d’électro-beats, de sonorités garage ou rock, et d’une voix suave et sensuelle. Une émergence rapide qui les fera monter sur scène lors du festival Rock en Seine entre autre le 22 aout prochain (après un certain nombre de dates française d’ici là). Après un titre accrocheur « Lost and found » il y a quatre mois environ repéré par les Inrocks et déjà votre serviteur, voici « Trap » qui moi me plait beaucoup plus et gagne du coup son entrée dans la playlist de The Musical Box où il vous accompagnera une bonne partie de l’été. Le EP sortira le 25 aout prochain grâce à la plateforme KissKissBankBank.

HELLFEST 2014

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Une fois n’est pas coutume, voici donc le retour sur le dernier week-end du Vanke. 4 jours et 3 nuits au coeur de ce qui est pour moi le plus beau des festivals de France, j’ai nommé le Hellfest à Clisson. Alors on met les choses au point tout de suite, ce n’est pas forcément pour la musique que je classe ce festival en haut du podium. Le métal sous toutes ses formes et toutes ses déclinaisons en sous familles n’est pas forcément fédérateur pour le grand public mais il l’est en tout cas pour tous ses fans.
Au Hellfest on trouve tout, tous les genres, du Death au Boogie, ça c’est pour la musique mais on trouve aussi tous les ages, tous les styles, toutes les sortes de cuisine, de boissons, d’hébergement, etc, etc … Mais surtout on trouve une ambiance que je n’ai jamais vue ailleurs et cela fait quelques décennies que j’écume les scènes rock et moins rock de la planète et surtout européennes. Rien n’y fait et ma deuxième visite au Hellfest confirme la première impression que j’avais eu l’an dernier. De plus le festival a continué de grandir et est de mieux en mieux organisé. Je ne vais pas passer la brosse à reluire sur le Hellfest plus que ça mais sachez que même si le métal n’est pas votre tasse de thé un week-end à Clisson en juin devrait faire partie de vos projets afin de ne pas mourir idiot.
Ce week-end donc pas mal de chose à voir, et il y avait à boire et à manger dans tous les sens du terme. J’ai personnellement très apprécié deux sets, très différents et qui reflètent bien mon éclectisme rock’n’rollien, Status Quo et Eluveitie.

Pour vous, trois titres d’Eluveitie qui vont vous replonger direct dans la culture celte et bretonne, et un titre de Status Quo avec un son improbable. Pas de prog dans notre Musical Box, juste pour le plaisir de vous faire découvrir mes tops du Hellfest 2014.

Et en prime les confidences de Zégut


Hellfest 2014 : les confidences de Francis Zégut par OuestFranceFR

Pour ceux qui se demandaient quand cela allait arriver et bien c’est aujourd’hui. C’est aujourd’hui que je vous propose à la dégustation la nouvelle production de MON groupe, car oui à partir d’un certain niveau de dévotion les artistes nous appartiennent pratiquement, font partie intégrante de notre vie, presque de la famille. Donc MON groupe, The Mission vient juste de sortir un double single ayant la double particularité d’être
1 – Un vinyl
2 – un 4 titres composés, produits et chantés par les 4 membres du groupe individuellement. Me suis je bien fait comprendre ???
Il s’agit de titres qui sont « post sessions » du dernier album « The Brightest Light ». Quatre nouveaux titres donc qui dans l’ordre sont “Atomic Heart” écrit et chanté par Wayne Hussey, “Carnival” par Craig Adams. “Judgement Day” par Simon Hinkler et, pour terminer, “Never Leave Well Enough Alone” par le batteur Mike Kelly.
Ci-dessous le trailer officiel de ce double single ou vous allez pouvoir découvrir les quatre morceaux

Pour le premier morceau, celui de Wayne Hussey, ce n’est plus une découverte car ce titre était joué sur scène déjà depuis deux ans la preuve ci-dessous, il est vrai que ce titre a changé de nom depuis, à l’époque il s’intitulait « Tchernobyl Heart »

C’est du pur Mission, et l’écriture de Wayne se reconnait instantanément ici. Pour celui de Graig Adams c’est pareil mais cela se rapprocherait d’une filiation Sisters Of Mercy première période, Doctor Avalanche et guitares brutes avec une basse omniprésente (on n’est jamais si bien servi que par soit même) un morceau malgré tout très actuel qui a plu directement à Gator qui ne voulait pas croire que celui-ci était du « Mission ». Et hop un nouveau fan !!! Pour Judgement Day c’est le père Simon qui nous fait le mélange, le lien entre les deux premiers façon Eden House là aussi rien à redire car nos oreilles s’attendent à ce son-là venant de Simon Hinkler. Pour le dernier titre c’est plus délicat, il m’horripile,  je déteste la voix de Mike Kelly sur ce titre,  de plus bien que retrouvant les guitares « Mission » ce morceau est fait un peu de bric et de broc, partant dans tous les sens, Kelly n’a visiblement pas la facilité de Hussey pour l’écriture. C’est mon avis et je le partage et je ne vous en voudrais, mais alors pas du tout, si vous êtes attiré par ce morceau. Mille excuses Mike mais là ça ne le fait pas.

Donc globalement pour moi deux cartons pleins, un bon titre et un beaucoup moins bon cela donne un minimum de 15/20 sur ce double vinyl, note honorable je pense. « Carnival » et « Atomic Heart » directement dans la playlist journée de The Musical Box rejoint par « Judgement day » dans le Maxiton Sound. Le verdict est tombé !

Pour tous, les fans et les moins fans, je vous rappelle au passage l’événement de la rentrée, tout au moins dans l’ouest de la France, les concerts de Wayne Hussey à Angers qui viendra fêter les trois ans de The Musical Box dans notre ville natale.

 

Novembre 2011 Gator nous gratifiait d’une de ses trop rares chroniques sur Motorama.
Juin 2014, Vanke remet ça car comme on vous l’a déjà dit on garde toujours une oreille sur les artistes chroniqués auparavant. Alors en ce printemps 2014 un single est sorti et aujourd’hui une tournée commencée à la fin de l’hiver se termine. Dans ce périple ils sont passés par la France et même près de chez nous (Rennes). En cette occasion ils ont commis une interview dans Ouest France (ici) alors que dire de plus ? Pas grand chose à part déguster cette pop qui nous vient de l’est.

Au fait, il y a un deuxième groupe dans le titre de cette chronique, ce groupe c’est tout simplement le side project de Vladislav Parshin (chanteur de Motorama) qu’il mène avec son agréable épouse Ira Parshini. Plus Joy Division que Cure contrairement à Motorama, Bergen Kremer nous apporte aussi les douces sonorités de la langue russe en plus de l’ambiance cold. Sympathiquement anecdotique, avec un clip dans la lignée de ceux qu’Anton Corbjin avait commis pour Depeche Mode à l’époque, cette musique russe surréaliste nous plait bien.

Allez on va rebondir sur le post de Zistor concernant la nostalgie et je vous laisserai juge soit de l’archaisme, de la paresse, ou du business qui pourrait se cacher derrière la dernière production de Linkin Park. C’est vrai que rien qu’à l’évocation du nom du groupe il y a quelque chose qui te pousse vers tes années d’étudiant voir de lycéen. C’est déjà le sixième album de notre bande donc on a effectivement pris quelques années depuis leurs débuts.

Rappelez vous c’était en 2000 que sortait « Hibrid Theory » l’album aux 27 millions de vente et surement autant de téléchargements pirates ou pas. Star de YouTube en engrangeant au passage le titre de premier groupe de rock au milliard de vues Linkin Park avait, petit à petit, glissé d’un néo métal plutôt alternatif et agressif à un son moins lourd, plus planant et mélodique.

Alors aujourd’hui « The Hunting Party » va-t-il être le retour aux sources annoncé ? Et bien comme dirait le normand (non pas Gérard !) oui et non. C’est un savant mélange qui va peut être ma foi contenter tout le monde. Les fans de nu métal et un public plus mainstream. En gros, le titre « A line in the sand » résume à lui seul cette impression.

Vous avez écouté ? Alors ? On explore bien sur ce titre toutes les facettes de Linking Park. On peut hurler comme on veut sur le refrain et se laisser aller à la rêverie (ou presque) sur les couplets avec en prime de très bons riffs de guitares sur le pont musical. Un condensé vous disais-je !
Bref, les fans seront contents, le grand public un peu moins mais y trouvera aussi des titres à son gout (Until it’s gone) et moi je rajouterai quelques titres dans mon best of perso de Linkin Park.

A j’oubliais, j’espère que vous aussi vous y trouverez votre compte et que vous dégusterez tout ça sur le radio program de votre Musical Box.

Une louche plutôt bien remplie aujourd’hui et qui va alimenter la playlist de notre Musical Box dès demain. Avec par ordre d’arrivée sous vos yeux :
Sons & Lovers (Dream Pop)
The Faint (Indie Electro Rock)
Collapse Under The Empire (Post Rock)
Masked Intruder (Pop Punk)
Quatre titres, quatre styles, et non pas quatre chapelles car vous le saviez déjà dans The Musical Box on passe facilement du coq à l’âne, reste à savoir qui est le coq et qui est l’âne. Ces groupes je les apprécie tous les quatres mais pas pour les mêmes raisons. Le coté rock festif pour Masked Intruder, l’ambiance pour Collaspe Under The Empire, l’originalité du mélange pour The Faint et la mélodie doucement sucrée pour Sons & Lovers. Un beau mélange tout ça, reflet des gouts et des couleurs du Vanke.
Et vous, un petit mail dans le widget contact de notre page d’accueil pour nous donner vos impressions et vos désirs pour l’avenir de The Musical Box et un petit j’aime sur notre Facebook. A bientôt !

Allez, c’est bon, on voit enfin le bout du nez du troisième album de The Do.Comme le disait Zistor dans une chronique précédente, le deuxième album d’un groupe est difficile et The Do en 2011 avec « Both ways open jaws » n’avait pas réussi à transformer l’essai marqué trois ans plus tôt avec le premier. Alors le troisième remettra-t-il le groupe sur les rails ? A en croire ce petit single, premier extrait de ce troisième album, je crois que oui.
Dan Levy, le D, et Olivia Merilahti, le O (et oui le nom du groupe n’a pas de signification particulière à part d’être les initiales des prénoms des deux membres fondateurs) nous offrent ici un morceau où l’electro beat machine est plus que présente et où la voix d’Olivia se dédoublant à souhait nous envahit au point de rester coller aux oreilles toute une journée.

Un titre guilleret et enivrant qui va porter l’album à sa sortie, permettant en cela à beaucoup de monde de (re)découvrir ce duo franco-finlandais. Ce titre très hype devrait aussi bien faire le bonheur des bars lounge branchés que tenir compagnie au grand public dans sa voiture ou encore d’être dans les oreilles des ados qui rentrent de cours le casque sur les oreilles, en fait le tube parfait.

Il y a quelques jours, lors d’une petite conversation impromptue, nous parlions avec Zistor des reformations, retours et autres des groupes et artistes de notre jeunesse. Je ne sais pas ce que cela vous fait à vous de tous ages de (ré)entendre les mélodies qui ont bercé vos années « rebelles et sauvages » mais pour ma part cela me laisse comme un drole de gout dans les oreilles. Un gout de « reviens_y » comme on dit chez moi. Ni une,ni deux, après cette conversation je suis allé fouillé sur le « Tutube » les mélodies évoquée dans notre dialogue.

Vous devez vous en douter, je me suis vraiment pris un gros coup de nostalgie, et j’ai décidé comme ça, tout seul , unilatéralement comme on dit, de lancer une petite rubrique dans The Musical Box. De temps en temps (pas souvent je vous le promets) je glisserai une vieillerie dans la playlist en espérant que  cela ne vous froissera pas. Attention pour ne pas trop faire le vieux con cette vieillerie sera actualisée par ses interprètes originaux sur le retour.

  

1980’s

Allez, je me lance ! Dites bonjour à Wiki …
—   Ultravox est un groupe britannique de pop électronique/new wave fondé en 1973 par John Foxx avec Chris Cross à la basse et Stevie Shears à la guitare, rejoint l’année suivante par Warren Cann à la batterie et Billy Currie aux claviers et au violon. Le groupe s’appelle alors Tiger Lily et changera son nom en Ultravox en 1976.
Inspiré par le glam rock et le punk, le groupe développe un son qui influencera la scène new wave, notamment Gary Numan. Avec l’arrivée de Midge Ure en 1979, en remplacement de John Foxx, Ultravox prend de l’ampleur et obtient plusieurs succès (comme Vienna, Hymn ou Dancing With Tears in my Eyes) jusqu’à sa séparation en 1988.
Entre 1992 et 1996 Billy Currie relance Ultravox avec de tout nouveaux musiciens et enregistre deux albums studio mais sans obtenir de succès.
En 2008 Ultravox se reforme avec cette fois Midge Ure, Billy Currie, Chris Cross et Warren Cann. Après une tournée en 2009 et la publication d’un album live, le groupe sort un nouvel album studio en 2012.   —

2010’s

A découvrir ou à savourer pour certains un grand titre du groupe « Hymn » présent sur l’album « Lament » et ici en live à Londres au RoundHouse. On peut voir et entendre que Midge Ure le chanteur/guitariste et Billy Currie le clavier n’ont rien perdu de leur superbe (musicalement parlant car pour le look Billy Currie est le prototype du bon anglais que l’on rencontre le soir au pub !) et que quelques 30 ans plus tard le morceau a toujours autant de puissance.

Belgian Fog, c’est le nom du groupe mais derrière ce patronyme se cache en réalité Robert Dale, touche à tout de génie qui fait tout tout seul, enregistrement, mixages et masterisation. Etiqueté rock electro indé, la différence avec les centaines de projets semblables se fait dans la subtilité. Des influences que l’on ne soupçonnerait pas tel qu’il le dit lui même (Jacques Brel) d’autres plus évidentes (David Bowie et Leonard Cohen), on se souvient d’ailleurs de ce curieux mélange en 1973 sur la face B du single « Sorrow » de David Bowie. Mais on est aujourd’hui en 2014 et les instruments électroniques ont envahi la sphère musicale cela change évidement la donne et brouille les pistes car tout modernes qu’ils soient ils arborent des sons très 80’s. Voix cristalline et détachée à la production, paroles plutôt mélancoliques, délicieusement mélancoliques (et c’est là la référence Brelienne), le contraste musique guillerette et texte grave, bien que n’étant pas un concept très nouveau, prend ici toute sa grandeur.
Belgian Fog bienvenue chez nous !

Après ce petit « springbreak » dans les fins fonds du nord écossais, le Vanke est de retour avec sa coqueluche du moment qui elle, est loin de provenir de ces douces contrées qu’il affectionne tant.
En effet Eyedress nous vient des Philippines, de Manille plus exactement. Eyedress est le nom du projet qui cache un jeune homme de 23 ans, Idriss Vicuna qui pourrait avec cette production sortir du lot des groupes uniquement connus des initiés. Parcours atypique pour le jeune homme qui s’essaya d’abord comme graphiste puis designer de mode pour enfin trouver son chemin dans la composition et la production musicale. Et là « cocorico » c’est un petit label français qui l’encourage à construire un album qui se retrouve aujourd’hui dans vos oreilles, après que nombre de ses titres ait fait le buzz dans les clubs londoniens branchés. Cerise sur le gâteau de l’histoire, ce brave gars n’a jamais rencontré les frenchies qui ont financé cet album. Atypique aussi dans sa vie, bien que marié, le jeune homme vit encore chez papa maman alors que sa femme elle, vit au Japon avec sa famille, sentiment de distance qui semble rejaillir sur sa musique.
Quoiqu’il en soit notre Boite à Musique s’empare aujourd’hui à son tour de ce « Teen spirits » pour vous le proposer à l’écoute.

PETER MURPHY – Hang Up

Pour rebondir sur les propos de Zistor dans son article précédent, Peter Murphy (Bauhaus) fait partie de la cargaison de valeurs sures que nous suivons du coin de l’œil (ou plutôt de l’oreille). Toujours régulièrement productif depuis 30 ans, c’est souvent avec plaisir que l’on découvre les singles et albums du bonhomme.
En annonce du prochain album « Lion » qui si l’on en croit les prévisions, devrait sortir début juin, voici le single « Hang up ». Super produit, son moderne avec des touches d’électro rock et quelque peu plus lourd que dans le précédent opus, « Lion » a de forte chance de nous plaire beaucoup si on en croit ce premier single. A suivre donc début juin (pour l’album) et à déguster sans modération d’ici là pour le single.

Décidément il y a des périodes comme ça. J’écoute un maximun de choses (quelque fois avec un peu de retard) et fais mon choix de ce que je veux vous présenter dans mes prochaines chroniques, quand je m’aperçois en consultant mes petites notes que notre Boite à Musique a déjà accueilli ce groupe ou cet artiste dans ses colonnes. Cela se passe comme ça lorsque c’était une chronique de Zistor car bien que presque sénile je me souviens encore de mes coups de coeur et publications passées. Donc Zistor avait, il y a presque deux ans, glissé un petit post sur Iamamiwhoami.

Aujourd’hui à l’écoute de la dernière production je ne peux m’empêcher de faire de même. Ce qui était en 2012 reste valable en 2014 et l’artiste ne nous déçoit pas. Univers atypique, son « ambiant » et synthétique, indissociable de la vidéo qui l’accompagne Jonna Lee poursuit son expérimentation musicale et visuelle sans changer de cap pour notre plus grand plaisir auditif et visuel.

Souvenez-vous, c’était le 4 nov. 2011 et The Musical Box, sous la plume de B. Zistor avait chroniqué le premier single de la miss, « Vidéo Game », et cela bien avant la déferlante médiatico-hipe la concernant. A l’époque, en commentaire de l’article de Zistor, j’avais signé des deux mains malgré une petite peur que la belle n’ait un parcours à la Amie Winehouse.

Depuis on ne compte plus les articles la concernant, autant dans les magasines spécialisés que dans la presse people. On ne va pas en remettre une couche sur sa vie, ses clips, ses titres, son oeuvre, …. Je vais simplement vous dire ici que je vous recommande ce single extrêmement bien produit et bourré de références musicales que vous retrouverez facilement (ou pas).Un titre, dont vous pourrez parler entre potes branchés sans avoir honte de l’avoir écouté et même aimé, un titre qui pour une fois fera aussi l’unanimité dans le grand public de par son accessibilité.

Bref un single  indispensable !

Un petit post pour signaler aux plus agés comme aux plus jeunes la sortie d’un drôle d’album.
Il s’agit ici d’un réengistrement aujourd’hui d’un album culte de la culture electro sorti il y a 30 ans, le « Happy Families » de Blancmange.

« Happy Families Too » ou comment se réapproprier ses titres écrits il y a trois décennies en utilisant la technologie d’aujourd’hui selon Neil Arthur. Ce genre d’exercice aussi rare que difficile est ici très réussi.

Certains compareront les deux versions, digresseront sur les améliorations (ou non) des titres , regretteront (ou non) l’ancienne mouture mais ils ne pourront en aucun cas ignorer que cette production, qui est une énième forme de « revival » pour le groupe, est plutôt bien faite et très agréable à l’écoute. Que l’on ait connu à l’époque la version originale ou non, on dégustera sans arrière pensée cette réappropriation.

Blancmange immortel ?

Deux titres « live » ici (captés lors de la dernière tournée hivernale), car les nouveaux titres ne sont, à l’heure ou l’on publie ce post, absolument pas disponible sur YouTube. Par contre, vous retrouverez bien les nouvelles versions studio dans le Radio Program de notre Musical Box.

Un petit retour sur un groupe déjà chroniqué ici par votre serviteur. Juste pour vous signaler un nouvel album (Himalayan) de Band Of Skulls, très inégal, celui-ci peut enchanter comme irriter à son écoute. On aime ou pas les références, et ici, elles sont vraiment présentent tant dans l’écriture que dans l’interprétation et l’irritation dont je parlais pourrait venir de là.

Pour ma part j’aime plutôt et le titre ci-dessous « Heaven’s Key » devrait vous enchanter vous aussi. Un petit coup de pouce à mon niveau pour un groupe que j’aime bien, qui a priori a des ambitions et qui le montre ici, à suivre donc sur la longueur bien qu’ils soient déjà depuis 10 ans sur les routes.

Et comme dans tout album de blues rock on trouve sa ballade (il y en a trois dans cet album) je vous suggère « You Are All That I Am Not »