La longue dernière ligne droite des bilans de fin d’année est déjà pour moitié effectuée.
Aujourd’hui nous découvrons en effet le 6ème du Best Of The Best Of 2015, classement de synthèse du meilleur de l’année établi à partir des plus grands magazines musicaux issus des quatre coins de la planète. Le détail est expliqué par là.
N°6 – JAMIE XX : In Colour (XL Recordings)
Dans sa chronique de Grimes, Vanke soulignait à quel point la Canadienne parvient à plaire à tous : « plaire aussi bien au grand public fan de Madonna et en même temps au public plus averti adepte des sons arty pop, ainsi qu’à une frange du public rock « . C’est la même chose avec Jamie XX. In Colour est un vrai disque de consensus, capable de ravir les rockers exigeants, les ravers de la première heure, les amateurs d’electro comme les fans des stars de la musique mainstream. Unanimement salué, il se classe donc logiquement dans le top 10 de 2015.
De son vrai nom Jamie Smith, le producteur-programmeur qui opérait dans l’ombre de The XX s’est depuis largement émancipé en devenant un DJ mondialement reconnu. Il passe son temps à sillonner les clubs du monde entier et à multiplier les featurings avec les meilleurs. In Colour est le fruit de ces mois (années ?) de papillonnage artistique. C’est forcément un disque construit avec des morceaux très variés, parfois pop et mélancoliques, parfois plus dance et torrides, toujours construits avec science et érudition. Le sans faute parfait.
Il n’est nulle part album de l’année, mais se hisse dans le top 5 des Italiens Rumore et des Espagnols Mondo Sonoro, sur le podium de Spin, du NME et de Q et sur la deuxième marche du Best Of 2015 de Pitchfork. Une belle reconnaissance.
Et maintenant, le ZISTOR’S TOP 10, mon classement personnel du meilleur de l’année.
N°6 – COURTNEY BARNETT – Sometimes I Sit And Think, And Sometimes I Just Sit. (Marathon Artists)
Ceux qui écoutent régulièrement mon Zistor Express ne seront pas surpris de la retrouver là. Courtney Barnett a été régulièrement programmée tout au long de l’année avec les différentes chansons de son épatant premier album, au titre à rallonge.
Il n’était pas trop compliqué de tomber sous le charme de cette Australienne sans prétention, au look de girl next-door avec ses jeans et chandails, dont la première qualité est l’excellence de son songwriting. Du début à la fin son premier disque nous ravit, depuis le classic-rock Elevator Operator jusqu’au langoureux Boxing Day Blues en passant par des tempêtes soniques (Pedestrian At Best, Nobody Really Cares If You Don’t Go To The Party), des ballades mélancoliques (Depreston) et l’emblematique et déjà standard Dead Fox.
On a l’impression d’écouter un best-of tant le talent est au rendez vous.
Et pour finir, voici L’ANNEE DU VANKE.
Vanke a retenu un album par mois pour illustrer ses musts de 2015.
Pour le mois de juin c’est Muse qu’il garde en mémoire, avec Drones.
Vous saurez pourquoi en lisant son article ici.
Prochain rendez-vous, le mercredi 23. Vous découvrirez le Top 5.