Résistance !
Face aux horreurs perpétuées par ces ordures de l’espèce humaine, reprenons nos activités comme si de rien n’était. En l’occurrence vous faire partager avec plaisir nos récents coups de coeur musicaux. La musique est la meilleure des thérapies et une source intarissable d’épiphanies répétées…
Après le Vanke qui ressuscitait mercredi avec bonheur Kirk Brandon et son Spear Of Destiny, me voici décidé à vous ouvrir le rideau sur Chorusgirl.
C’est un attirant quatuor de Londres, récemment apparu chez Fortuna Pop! Un label dont les artistes sont régulièrement célébrés dans nos chroniques, alliant originalité artistique et accessibilité grand public, de Joanna Gruesome à The Pains Of Being Pure At Heart, en passant par Let’s Wrestle, Allo Darlin’ ou … The Primitives (<3<3<3). Chorusgirl s’inscrivent aussi dans cette démarche audacieuse et abordable. Ils réalisent une étonnante fusion entre la fraicheur de la pop British et la puissance du rock Américain. Pile à l’intersection des chansons ténébreuses et oniriques de The Cure ou Lush et des hymnes flamboyants et soniques de Pixies ou Dum Dum Girls. Ils ont même inventé un nom pour ça : le « Jangle n’roll ».
Le premier album de Chorusgirl, est simplement intitulé Chorusgirl et vient de paraitre chez Fortuna Pop! Il a été enregistré avec Jan-Niklas Jansen au Bear Cave Studio à Cologne.
La Chorusgirl en question s’appelle Silvi Wersing, pétillante blondinette d’origine Allemande, qui, lassée de jouer la potiche-choriste dans ses premiers groupes pris un jour son destin en main pour démarrer son propre projet. En fait c’est surtout son laptop qu’elle empoigna, pour pouvoir peaufiner ses premières démos, enregistrées et développées ensuite avec ses acolytes cosmopolites : l’Allemand Udo Westhoff (basse), l’Irlando-Anglais Michael Boyle (drums) et le Portugais Diogo Oliveira (lead guitare). Une vraie Europe musicale en marche …
Très prometteur.